Des pommes de terre bio qui résistent au mildiou
 

Des pommes de terre bio qui résistent au mildiou

Un projet de recherche appuyé par le MAPAQ et Sème l’avenir

people working in a fieldLe Pr Darren Bardati, du Département d’environnement et géographie de l’Université Bishop’s ainsi que la Pre Helen Jensen, de Sème l’avenir – l’Initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences au Canada, tentent de développer de nouvelles variétés de pommes de terre qui nécessiteraient moins d’intrants agricoles en culture sous régie biologique.

À cette fin, ils planteront plus de 1,000 tubercules de diverses variétés sur la ferme éducative du campus de l’Université Bishop’s, afin d’étudier celles qui seraient le plus susceptibles de résister au Phytophtora Infestans – aussi connu sous le nom de mildiou de la pomme de terre – tout en étant attrayantes pour les consommateurs. Si le projet de recherche parvenait à identifier des variétés prometteuses, il pourrait être possible de cultiver des pommes de terre biologiques nécessitant moins d’engrais et pesticides.

« Notre recherche utilisera des marqueurs moléculaires afin d’identifier les lignées de reproduction qui présentent une résistance à la maladie. Nous récolterons à l’automne, et conserverons certains des tubercules pour les replanter en 2023, » explique le Pr Bardati, qui est le chercheur principal du projet de recherche. « Nous observerons la taille des plants ainsi que leurs caractéristiques, comme la présence de maladie, et nous examinerons aussi les tubercules pour leur forme, leur apparence et d’autres aspects. Nous plantons diverses variétés de pomme de terre, certaines sont hautes en couleur. »

Le projet est soutenu par le the Ministère de l’Agriculture, des pêches et de l’alimentation du Québec (MAPAQ), en collaboration avec le Centre d’expertise et de transfert en agriculture de proximité (CETAB+) ainsi que SeedChange.

« Sème l’avenir a récemment reçu un nouveau financement de 750 000 $ d’Agriculture et Agroalimentaire Canada pour lancer une douzaine de sites de démonstration à travers le Canada, dont trois au Québec, où les gens pourront découvrir les semences développées par les agriculteurs dans le cadre du programme canadien de Sème l’avenir, l’Initiative de la famille Bauta sur la sécurité des semences canadiennes,  » indique Leticia Ama Deawuo, Directrice générale de Sème l’avenir.

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REQUÊTES MÉDIAS:

Sonia Patenaude
Gestionnaire des communications
Université Bishop’s
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