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L’Université Bishop’s invite la communauté à célébrer ses 180 ans

L’Université Bishop’s invite la communauté de Sherbrooke et des Cantons de l’Est à venir célébrer ses 180 ans, le vendredi 8 décembre à 12 h sur le terrain de la cour intérieure de l’institution, communément appelée « the Quad. »

Le Pr. Sébastien Lebel-Grenier, Principal et vice-chancelier de l’Université Bishop’s, madame Sophia Stacey, Conseil représentatif des étudiants de l’Université Bishop’s, ainsi que le Chef Richard O’Bomsawin du Conseil des Abénakis d’Odanak prendront la parole afin de souligner cet accomplissement.

Le public est encouragé à porter du mauve pour démontrer son soutien envers l’institution.  Des petits gâteaux et des boissons chaudes seront servis à toutes et tous.

Quoi :     Célébration du 180e anniversaire de l’Université Bishop’s

Quand :  Le vendredi 8 décembre 2023 de 12 h à 13 h

Lieu:     Cour intérieure, « the Quad »

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Renseignements et confirmations de présence :

Sonia Patenaude, gestionnaire des communications
Bureau des communications | Université Bishop’s
819 822-9600 poste 2617 | 819 342-2587
sonia.patenaude@ubishops.ca

Les Beatles au cœur des chœurs de Bishop’s et de Champlain

Les Chanteurs de l’Université Bishop’s présentent leur concert de fin de semestre, « Magical Mystery Tour : An Evening with the Beatles », les 1er et 2 décembre 2023 sur la scène du Théâtre Centennial. Des billets sont encore disponibles pour la représentation du samedi 2 décembre à 13 h 30. Les représentations en soirée le 1er et 2 décembre affichent complet.

Sous la co-direction de Fannie Gaudette et de Jamie Crooks. les chanteurs de l’Université Bishop’s et du Collège Champlain-Lennoxville unissent leurs voix pour un voyage à travers cette musique, plus de 25 des plus grands succès du « Fab Four » ; de l’énigmatique Across the Universe à l’entrainante Yellow Submarine.  Plus de 150 chanteurs de toutes les générations partageront la scène avec 12 musiciens professionnels de la région (Mathieu Désy, Alex Cattaneo, Olivier Hébert, Philippe Dunnigan, Robert-Étienne Siméon, entres autres) pour vous partager leur amour de ce groupe légendaire.

Le vaste catalogue des Beatles se décline en plusieurs styles et mettra en vedette plus de 35 voix en formule solo ou en petits groupes, le tout agrémenté de numéros de danse.

Un événement pour toute la famille durant lequel le public ne se fera pas prier pour chanter en chœur les incontournables chansons dans ce fabuleux « Magical Mystery Tour. »

Quoi :      Les Chanteurs de l’Université présentent « Magical Mystery Tour : An Evening with the Beatles »

Quand :   Samedi 2 décembre 13 h 30

Lieu :       Théâtre Centennial, Université Bishop’s

Billets disponibles sur le point de vente

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Renseignements :

Sonia Patenaude, gestionnaire des communications
Bureau des communications | Université Bishop’s
819 822-9600, poste 2617
sonia.patenaude@ubishops.ca

Clarification au sujet des commentaires du Premier ministre concernant l’Université Bishop’s

Le Principal et vice-chancelier de l’Université Bishop’s Sébastien Lebel-Grenier réagit aux propos du Premier ministre Legault :

« Le premier ministre François Legault vient de faire une déclaration, lors d’un événement public tenu à l’Université de Sherbrooke, qui a semé la confusion dans les médias. Voici ce qu’il a dit :

« Vous allez me permettre de saluer Geneviève Hébert, on est chez elle, donc c’est la députée. C’est pas vrai qu’elle veut fusionner l’Université Bishop’s avec l’Université de Sherbrooke.

Par contre, elle s’est battue dans les dernières semaines pour que Bishop’s soit exemptée des nouvelles mesures. Parce que oui, il y a des inquiétudes à y avoir sur l’avenir du français à Montréal, mais j’ai pas d’inquiétudes pour ce qui est de Sherbrooke. »

Extrait : https://www.facebook.com/FrancoisLegaultPremierMinistre/videos/841262321114038

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une annonce formelle d’une décision finale sur la hausse des frais de scolarité pour les étudiant.e.s de l’extérieur de la province annoncée le 13 octobre dernier, cela est cohérent avec ce que le premier ministre et la ministre Déry ont affirmé publiquement et en privé depuis, à savoir que Bishop’s et ses quelques 800 étudiant.e.s canadien.ne.s de l’extérieur de la province ne constituent pas une menace pour la vitalité de la langue française en Estrie et que des mesures spéciales sont justifiées pour Bishop’s.

Bien que cela soit rassurant et positif pour notre institution, j’insiste sur le fait que nous attendons toujours une décision finale de la part du gouvernement. »

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REQUÊTES MÉDIA:

Sonia Patenaude
Gestionnaire des communications
Université Bishop’s
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Le nouveau catalogue d’exoplanètes Kepler révèle des architectures d’exoplanètes et des systèmes multiplanétaires

Une nouvelle étude co-dirigée par le professeur Jason Rowe du Département de Physique et d’Astronomie de l’Université Bishop’s a produit l’analyse la plus précise des exoplanètes de la mission Kepler de la NASA. Ces travaux ont révélé que Kepler-385 est un système de sept exoplanètes dynamiquement actif et ont permis de mieux comprendre les architectures des propriétés orbitales des exoplanètes en général.

KEPLER KOI 2433

Un article décrivant le nouveau catalogue a été publié le 2 novembre dans la revue The Planetary Science Journal.

« Notre révision du catalogue Kepler des exoplanètes fournit la première véritable analyse uniforme des propriétés des exoplanètes », a déclaré Jason Rowe, titulaire de la chaire de recherche du Canada en astrophysique des exoplanètes et professeur à l’Université Bishop’s, au Québec (Canada). « Les améliorations apportées à toutes les propriétés planétaires et stellaires nous ont permis de mener une étude approfondie des propriétés fondamentales des systèmes exoplanétaires afin de mieux comprendre les exoplanètes et de comparer directement ces mondes lointains à notre propre Système solaire, et de nous concentrer sur les détails de systèmes individuels tels que Kepler-385. »

L’étude continue des données fournies par le télescope spatial Kepler de la NASA a permis de dévoiler le premier système composé de sept planètes dont chacune d’entre elles baignent dans une plus grande chaleur rayonnant de leur étoile hôte proportionnellement que n’importe quelle planète dans notre Système solaire. Contrairement à toutes nos planètes voisines, les sept planètes de ce système, baptisé Kepler-385, sont plus grandes que la Terre mais plus petites que Neptune. Il s’agit de l’un des rares systèmes planétaires connus à contenir plus de six planètes confirmées ou candidates. Le système Kepler-385 figure parmi les points saillants du nouveau catalogue Kepler, qui contient près de 4 400 planètes candidates, dont plus de 700 systèmes multiplanétaires.

KEPLER KOI 2433

« Nous avons dressé la liste la plus précise à ce jour des planètes candidates de Kepler et de leurs propriétés », a déclaré Jack Lissauer, chercheur au Centre de recherche Ames de la NASA, dans la Silicon Valley, en Californie, et auteur principal de l’article présentant le nouveau catalogue. « La mission Kepler de la NASA a découvert la majorité des exoplanètes connues, et ce nouveau catalogue permettra aux astronomes d’en savoir plus sur leurs caractéristiques ».

Au centre du système Kepler-385 se trouve une étoile semblable au Soleil, environ 10% plus grande et 5% plus chaude que le Soleil. Les deux planètes les plus proches de l’étoile centrale, toutes deux légèrement plus grandes que la Terre, sont probablement rocheuses et pourraient avoir une fine atmosphère. Les cinq autres planètes sont plus grandes – chacune ayant un rayon environ deux fois plus grand que celui de la Terre – et devraient être enveloppées d’une atmosphère épaisse.

La capacité à décrire les propriétés du système Kepler-385 de manière aussi détaillée témoigne de la qualité de ce dernier catalogue d’exoplanètes. Alors que les derniers catalogues de la mission Kepler visaient à produire des listes optimisées pour mesurer la fréquence des planètes autour d’autres étoiles, cette étude se concentre sur la production d’une liste complète qui fournit des informations précises sur chacun des systèmes, rendant ainsi possible des découvertes comme celle de Kepler-385.

Le nouveau catalogue améliore les mesures des propriétés astrales et calcule de façon plus précise le chemin de chaque planète transitoire autour de son étoile hôte. Cette combinaison démontre que lorsqu’une étoile héberge plusieurs planètes transitoires, elles ont typiquement une orbite plus circulaire que lorsqu’une étoile n’en héberge qu’une ou deux.

Écoutez ici la sonification des données d’orbites des sept planètes du système Kepler-385 :

L’équipe de recherche comprend Jason F. Rowe de l’Université Bishop’s au Canada, Jack Lissauer du Centre de recherche NASA-Ames, Eric Ford et Kadri Nizam du Penn State University, Daniel Jontof-Hutter de l’Université du Pacifique en Californie, Daniel C. Fabrycky de l’Université de Chicago, Darin Ragozzine de l’Université Brigham Young et Jason H. Steffen de l’Université du Nevada à Las Vegas.

Catalogue Kepler en libre accès

Le gouvernement du Canada s’est engagé à accroître la disponibilité des données et des publications scientifiques dans le cadre de son initiative de gouvernement ouvert. L’Université Bishop’s soutient cet objectif en mettant les données scientifiques à la disposition des chercheurs, des étudiants, des industries et du public afin d’encourager l’innovation et de contribuer à l’avancement des connaissances.

Les ressources relatives à ce projet peuvent être téléchargées au lien suivant :
https://kona.ubishops.ca/architecture/

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Gestionnaire des communications – Université Bishop’s
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Des leaders de la région appuient l’Université Bishop’s

Des leaders de la région se réuniront pour afficher leur appui envers l’Université Bishop’s lors d’un point de presse le mardi 31 octobre à 10 h au Théâtre Centennial de l’Université Bishop’s.

La pérennité et l’identité de celle-ci sont menacés par la nouvelle politique récemment annoncée par le gouvernement du Québec en lien avec les frais de scolarité pour les étudiantes et étudiants Canadiens non-résidents du Québec.

Quoi :     Point de presse des leaders de la région en soutien à l’Université Bishop’s

Quand : Le mardi 31 octobre 2023 à 10 h 00

Lieu :      Théâtre Centennial, Université Bishop’s (B10 sur la carte du campus) / Stationnement P4

Directives routières : (prévoyez des délais – entraves route 108)

Par l’autoroute 410 : https://maps.app.goo.gl/TWBQVZuPWGq8gsuV8

En provenance de l’est de Sherbrooke : https://maps.app.goo.gl/XU8nNaPndJXKfV2dA  

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Les universités du Québec s’unissent pour le climat : six webinaires grand public pour faire rayonner les expertises québécoises

En préparation de la Conférence de Dubaï de 2023 sur les changements climatiques (COP 28), qui débutera le 30 novembre prochain, les dix-huit universités du Québec s’unissent en proposant au grand public six webinaires gratuits. Grâce au Réseau universitaire québécois en développement durable (RUQDD), cette initiative permet de vulgariser des expertises reconnues de l’ensemble du milieu universitaire et illustre la nécessité de travailler en partenariat en matière climatique.

À l’occasion de ces webinaires, les chercheuses et les chercheurs des universités membres du RUQDD mettront en lumière les solutions aux enjeux de la crise climatique actuellement développées au Québec.

Des spécialistes de plusieurs domaines de pointe, tels que la justice climatique, l’économie verte, l’écofiscalité et les villes durables, offriront un aperçu des connaissances les plus récentes. Magali Simard-Galdès, détentrice d’une maîtrise en gestion durable, chroniqueuse en environnement à Radio-Canada et chanteuse d’opéra, animera ces webinaires qui s’adressent à toute la population québécoise.

Cette initiative s’inscrit dans le 13e des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies qui consiste à prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions.

Ce projet a bénéficié du soutien financier du gouvernement du Québec par l’entremise de l’appel de projets « Mobilisation de la société québécoise dans le cadre de la Conférence de Dubaï sur le climat. » Cet appel de projets s’inscrit dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030, dont l’une des mesures consiste à renforcer et à étendre les partenariats stratégiques du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques sur les scènes canadienne et internationale.

« Le gouvernement du Québec est fier de soutenir cette initiative qui contribuera à l’acquisition de connaissances et à la compréhension des enjeux de la crise climatique, tout en sensibilisant la population aux meilleures pratiques pour y faire face. En rassemblant les expertises reconnues de notre milieu universitaire, nous mettons aussi en lumière la recherche et les solutions élaborées ici, au Québec, pour relever le défi climatique qui nous attend. » Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides.

S’inscrire et consulter le programme complet  : https://unis-climat.teluq.ca

Horaires des webinaires
Ces webinaires seront diffusés en direct le mercredi de 12 h à 13 h 15 du 18 octobre au 22 novembre. Deux d’entre eux seront enregistrés devant public à Montréal.

18 octobre 2023 (en ligne) :Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la COP 28
25 octobre 2023 (en ligne et à la Maison du DD) :COP 28 : Justice climatique, égalité des genres et santé
1er novembre 2023 (en ligne) :Forêts et océans en contexte de changements climatiques
8 novembre 2023 (en ligne) :Climat, eau et systèmes agroalimentaires
15 novembre 2023 (en ligne) :COP 28 : Transition énergétique, économie verte et écofiscalité
22 novembre 2023 (en ligne et à l’ÉTS) :COP28 : où les villes peuvent faire une différence maintenant pour demain

Les universités participantes :

  • École de technologie supérieure (ÉTS)
  • École nationale d’administration publique (ENAP)
  • HEC Montréal
  • Institut national de la recherche scientifique (INRS)
  • Polytechnique Montréal
  • Université Bishop’s
  • Université de Concordia
  • Université de Montréal
  • Université de Sherbrooke
  • Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
  • Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
  • Université du Québec à Montréal (UQAM)
  • Université du Québec à Rimouski (UQAR)
  • Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
  • Université du Québec en Outaouais (UQO)
  • Université Laval
  • Université McGill
  • Université TÉLUQ

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L’Université Bishop’s offrira un nouveau programme de doctorat en psychologie (D. Psy), psychologie clinique en 2024

À compter de l’automne 2024, l’Université Bishop’s offrira un nouveau programme de doctorat en psychologie (D. Psy), psychologie clinique. Cette nouvelle provient d’une collaboration entre l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et Bishop’s. Il s’agit d’un programme de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) offert par extension à l’Université Bishop’s.

Ce programme se concentre sur la formation de psychologues cliniciens et permettra aux étudiants de mener des évaluations et des interventions psychologiques.  Le programme est accrédité par l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ), permettant ainsi aux diplômés du programme d’être éligibles en tant que membres de l’OPQ qui pourront aussi accéder à des postes de psychologues cliniciens.

 

Ce programme se démarque : il est conçu pour les étudiants bilingues (français et anglais), y compris les candidats potentiels issus de milieux systématiquement sous-représentés. Le programme sera enseigné en anglais, cependant, dans le cadre de leurs stages, les étudiants offriront des consultations pour les clientèles francophones et anglophones. Cela profitera à la communauté locale en augmentant l’offre de services de santé mentale bilingues, comblant ainsi une lacune bien documentée dans les services (rapport d’Hélène David).

 

« Historiquement, les services en santé mentale ont fait défaut pour la population anglophone de l’Estrie. De plus, tel que rapporté à plusieurs reprises dans les médias au cours des dernières années, les services actuels en santé mentale pour la population québécoise en général ne suffisent pas à répondre à la demande, indique la Pre. Catherine Malboeuf-Hurtubise, Directrice du programme de psychologie clinique de l’Université Bishop’s.   La situation ne s’est qu’exacerbée depuis la pandémie, avec les impacts qu’on connait sur la santé mentale des gens et les taux de détresse psychologique qui ont augmenté. L’ouverture de ce programme permettra donc de répondre à ce besoin pour la communauté sherbrookoise et estrienne. De plus, notre engagement à accepter une large cohorte de 16 étudiants permettra de répondre à la première recommandation du récent rapport d’Hélène David, qui encourage les universités à augmenter les admissions aux programmes de doctorat en psychologie clinique. »

 

La disponibilité des services de santé mentale a été identifiée comme un secteur prioritaire par le gouvernement du Québec indiquant une demande croissante. Ce programme vise à accueillir une première cohorte de 16 étudiants à l’automne 2024. Au cours de quatre années, ces étudiants seront formés pour devenir des psychologues cliniciens capables d’évaluer et d’aider diverses clientèles, en s’appuyant sur les connaissances scientifiques de la discipline et sur une compréhension approfondie des besoins et des caractéristiques des individus et des communautés.

 

Les candidats intéressés  peuvent obtenir de l’information et l’application (en anglais) sur le site web du programme.

 

La date limite pour appliquer pour la session d’automne 2024 est le 1er février 2024.

SUR LA PHOTO:

Pr. Andrew Webster, Vice-principal Académique et Recherche de l’Université Bishop’s, Pr. Daniel Lalande, Directeur du programme de psychologie clinique de l’Université du Québec à Chicoutimi

Pre. Catherine Malboeuf-Hurtubise, Directrice du programme de psychologie clinique de l’Université Bishop’s, Pr. Sébastien Lebel-Grenier, Principal et vice-chancellier de l’Université Bishop’s

 

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Une étude de l’exoplanète TRAPPIST-1 b dévoile de nouveaux détails sur son atmosphère et son étoile

L’interaction complexe entre l’activité stellaire et les caractéristiques des exoplanètes est révélée dans une étude cosignée par Jason Rowe, professeur à l’Université Bishop’s

TRAPPIST-1 exoplanetary system
Image par Benoît Gougeon, Université de Montréal

Une équipe d’astronomes a fait une avancée importante dans notre compréhension de l’intrigant système exoplanétaire TRAPPIST-1. Leurs recherches ont non seulement permis de mieux comprendre la nature de TRAPPIST-1 b, l’exoplanète qui orbite le plus près de l’étoile du système, mais elles ont également montré l’importance des étoiles parentes dans l’étude des exoplanètes. Les résultats, publiés aujourd’hui dans la revue Astrophysical Journal Letters, mettent en lumière l’interaction complexe entre l’activité stellaire et les caractéristiques des exoplanètes.

Cette représentation artistique de l’étoile naine rouge TRAPPIST-1 met en évidence sa nature très active. L’étoile semble avoir de nombreuses taches stellaires (des régions plus froides de sa surface, semblables aux taches solaires) et des éruptions. L’exoplanète TRAPPIST-1 b, la planète la plus proche de l’étoile du système, est visible au premier plan, sans atmosphère apparente. L’exoplanète TRAPPIST-1 g, l’une des planètes de la zone habitable du système, est visible à l’arrière-plan, à droite de l’étoile. Le système TRAPPIST-1 contient sept exoplanètes de tailles semblables à celle de la Terre. (Crédit : Benoît Gougeon, Université de Montréal)

Un système exoplanétaire prometteur

TRAPPIST-1, une étoile beaucoup plus petite et plus froide que notre Soleil située à environ 40 années-lumière de la Terre, attire l’attention des scientifiques et des amateurs de l’espace depuis la découverte de ses sept exoplanètes de la taille de la Terre en 2016. Ces mondes, tous très rapprochés de leur étoile et dont trois se trouvent dans sa zone habitable, ont alimenté l’espoir de trouver des conditions potentiellement habitables au-delà de notre Système solaire.

Une équipe de recherche, dirigée par Olivia Lim de l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes (iREx) de l’Université de Montréal (UdeM), a utilisé le puissant télescope spatial James Webb (JWST) pour observer l’exoplanète TRAPPIST-1 b. Ces observations ont été recueillies dans le cadre du plus important programme d’observateurs généraux (GO) dirigé par le Canada au cours de la première année d’exploitation du JWST. Ce programme comprenait également l’observation de trois autres planètes du système, TRAPPIST-1 c, g et h. TRAPPIST-1 b a été observée lors de deux transits, c’est-à-dire le moment où la planète passe devant son étoile, à l’aide de l’instrument canadien NIRISS à bord du JWST.

« Il s’agit des toutes premières observations spectroscopiques d’une planète de TRAPPIST-1 obtenues par le JWST, et nous les attendions depuis des années! », s’exclame Olivia Lim, chercheuse principale de cet important programme GO.

L’étude a utilisé la technique de la spectroscopie de transmission pour obtenir des informations importantes sur les propriétés de ce monde lointain. En analysant la lumière de l’étoile centrale après qu’elle ait traversé l’atmosphère de l’exoplanète lors d’un transit, les astronomes peuvent voir l’empreinte unique laissée par les molécules et les atomes présents dans cette atmosphère.

« Il ne s’agit que d’un petit sous-ensemble des nombreuses observations de ce système planétaire unique qui doivent encore être réalisées et analysées », ajoute René Doyon, chercheur principal de l’instrument NIRISS et co-auteur de l’étude. « Ces premières observations mettent en évidence la puissance de NIRISS et du JWST en général pour sonder les atmosphères minces autour des planètes rocheuses ».

Connaître son étoile, connaître sa planète

La principale conclusion de l’étude est l’impact significatif de l’activité et de la contamination stellaires lorsqu’il s’agit de déterminer la nature d’une exoplanète. La contamination stellaire désigne l’influence des caractéristiques propres à l’étoile, telles que les taches sombres et les plages brillantes (nommées “facules”), sur les mesures de l’atmosphère de l’exoplanète.

L’équipe a trouvé des preuves irréfutables que la contamination stellaire est un facteur incontournable dans l’analyse des spectres de transmission de TRAPPIST-1 b et, sans doute, des autres planètes du système. L’activité de l’étoile centrale peut créer des « signaux fantômes » qui peuvent tromper l’observateur en lui faisant croire qu’il a détecté une molécule particulière dans l’atmosphère de l’exoplanète. Ce résultat souligne l’importance de prendre en compte la contamination stellaire lors de la planification des futures observations de tous les systèmes exoplanétaires. Ceci est particulièrement vrai pour les systèmes comme TRAPPIST-1, puisque le système est centré autour d’une étoile naine rouge qui peut être particulièrement active avec des taches stellaires et des éruptions fréquentes.

« En plus de la contamination par les taches stellaires et les facules, nous avons observé une éruption stellaire, un événement imprévisible au cours duquel l’étoile devient plus brillante pendant plusieurs minutes ou plusieurs heures », explique Olivia Lim. « Cette éruption a affecté notre mesure de la quantité de lumière bloquée par la planète. De telles signatures de l’activité stellaire sont difficiles à modéliser, mais nous devons en tenir compte pour être sûrs d’interpréter correctement les données. »

Pas d’atmosphère significative sur TRAPPIST-1 b

Si les sept planètes de TRAPPIST-1 ont été des candidates séduisantes dans la recherche d’une Terre 2.0, une exoplanète semblable à notre Terre, la proximité de TRAPPIST-1 b avec son étoile signifie qu’elle se trouve dans des conditions plus difficiles que ses consoeurs. Elle reçoit quatre fois plus de rayonnement stellaire que la Terre et sa température de surface se situe entre 120 et 220 degrés Celsius. Cependant, si TRAPPIST-1 b avait une atmosphère, elle serait la plus facile à détecter et à caractériser de toutes les cibles du système. TRAPPIST-1 b étant la planète la plus proche de son étoile et donc la plus chaude du système, son transit crée un signal plus fort. Tous ces facteurs font de TRAPPIST-1 b une cible d’observation importante, mais posant un défi considérable.

Pour tenir compte de l’impact de la contamination stellaire, l’équipe a procédé à deux extractions atmosphériques indépendantes, soit des techniques permettant de déterminer le type d’atmosphère présent sur TRAPPIST-1 b sur la base des observations. Dans la première approche, la contamination stellaire a été supprimée des données avant leur analyse. Dans la seconde approche, la contamination stellaire et l’atmosphère planétaire ont été modélisées et ajustées simultanément. Dans les deux cas, les résultats ont indiqué que les spectres de TRAPPIST-1 b pouvaient bien correspondre à la contamination stellaire modélisée sans autres facteurs. Cela suggère qu’il n’y a pas de preuve d’une atmosphère significative sur la planète. Un tel résultat est fondamental, car il indique aux astronomes quels types d’atmosphères sont incompatibles avec les données observées.

Sur la base des observations recueillies par le JWST, Olivia Lim et son équipe ont exploré une série de modèles atmosphériques pour TRAPPIST-1 b, en examinant diverses compositions et divers scénarios possibles. Ils ont constaté que les atmosphères sans nuages et riches en hydrogène étaient exclues avec un degré de confiance élevé. Cela signifie qu’il ne semble pas y avoir d’atmosphère claire et étendue autour de TRAPPIST-1 b. Cependant, les données n’ont pas permis d’exclure avec certitude des atmosphères plus fines, telles que celles composées d’eau pure, de dioxyde de carbone ou de méthane, ni une atmosphère similaire à celle de Titan, une lune de Saturne et la seule lune du Système solaire à posséder sa propre atmosphère. Ces résultats correspondent bien avec ceux des observations précédentes de TRAPPIST-1 b (photométriques, et non spectroscopiques) effectuées par le JWST (Greene, et al. et Ih, et al.) à l’aide de l’instrument MIRI. En outre, l’étude a prouvé que l’instrument canadien NIRISS est un outil très performant et sensible, capable de sonder les atmosphères des exoplanètes de la taille de la Terre à des niveaux impressionnants.

Les nouvelles connaissances acquises grâce à cette étude ont permis aux scientifiques d’approfondir leur compréhension du système TRAPPIST-1 et de souligner la nécessité d’effectuer davantage d’observations et de recherches approfondies qui tiennent compte à la fois de la contamination stellaire et de l’atmosphère des planètes. Alors que les astronomes continuent d’explorer les vastes étendues de l’espace, ces résultats guideront les futurs programmes d’observation du JWST et d’autres missions, et contribueront à une meilleure compréhension des atmosphères exoplanétaires et de leur habitabilité potentielle.

À propos de l’étude

L’article “Atmospheric Reconnaissance of TRAPPIST-1 b with JWST/NIRISS: Evidence for Strong Stellar Contamination in the Transmission Spectra” a été publié dans la revue Astrophysical Journal Letters le 22 septembre 2023. L’auteure principale est Olivia Lim, doctorante à l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes de l’Université de Montréal (UdeM). Les autres chercheurs de l’iREx qui ont contribué à cet article sont Björn Benneke (UdeM), René Doyon (UdeM), Caroline Piaulet (UdeM), Étienne Artigau (UdeM), Louis-Philippe Coulombe (UdeM), Michael Radica (UdeM), Alexandrine L’Heureux (UdeM), Loïc Albert (UdeM), Salma Salhi (UdeM et Université de Calgary), Pierre-Alexis Roy (UdeM), Marylou Fournier-Tondreau (UdeM), Jake Taylor (UdeM et Université d’Oxford), Neil Cook (UdeM), David Lafrenière (UdeM), Nicolas Cowan (Université McGill), Jason Rowe (Université Bishop’s), Lisa Dang (UdeM), et Antoine Darveau-Bernier (UdeM). D’autres contributeurs sont basés à l’Université du Michigan, au MIT, à l’Université Cornell, au STScI, et à l’Université Johns Hopkins.

Pour en savoir plus

Article scientifique sur ApJL

Article scientifique sur arXiv

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Source :
Université de Montréal

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Cérémonie officielle de l’installation du 19e Principal et Vice-chancelier à l’Université Bishop’s

Le Chancelier de l’Université Bishop’s Daniel Fournier présidera la 196ème cérémonie de la Collation des grades et de l’Installation officielle du Pr. Sébastien Lebel-Grenier en tant que 19e Principal et Vice-chancelier de l’Université, le vendredi 22 septembre à 11 h dans le Théâtre Centennial.

La Collation des grades est également une occasion de reconnaître des accomplissements extraordinaires en décernant des Doctorats en Droit Civil (D.C.L.) Honoris Causa à des individus de mérite – l’ancienne rectrice de l’Université de Sherbrooke, Luce Samoisette et l’artiste contemporaine Heidi Feldman Spector seront honorées lors de cette cérémonie.

Quoi :       196ème cérémonie de la Collation des grades et de l’Installation du Principal et Vice-chancelier

Quand :   Le vendredi 22 septembre 2023 à 11 h 00

Lieu :       Théâtre Centennial, Université Bishop’s (B10 sur la carte du campus)

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La Pre. Vivian Valencia nommée titulaire de la nouvelle Chaire de recherche en agriculture durable et action climatique

La Pre. Vivian Valencia du programme d’agriculture et systèmes alimentaires durables (ASAD) de l’Université Bishop’s est nommée titulaire de la nouvelle Chaire de recherche en agriculture durable et action climatique (ADAC). Son rôle implique la création d’un réseau de phares, « Lighthouse Network, » une collection d’exemples innovateurs et inspirants dans les systèmes agroalimentaires.  Cette initiative est soutenue par le Groupe Banque TD, par le biais de la plateforme corporative citoyenne, Prêts à agir.

La Pre. Valencia est dédiée à s’attaquer aux défis importants que posent les changements climatiques et la perte de diversité.  Sa recherche se penche principalement sur l’identification et l’analyse de récits exceptionnels que l’on nomme « phares ».  Ce sont des instances d’initiatives remarquables qui proposent des alternatives innovantes aux systèmes agroalimentaires conventionnels.

Par une analyse en profondeur de ces cas exceptionnels, la Pre. Valencia veut dévoiler les facteurs clés qui contribuent à leur succès.  Son objectif est de formuler des stratégies qui servent à amplifier leurs impacts positifs. En mettant en lumière ces créneaux d’innovation et de progrès, son intention est aussi de créer des histoires positives pour l’avenir. Cette approche cherche à inspirer des actions constructives qui ont pour but d’établir des systèmes agroalimentaires résilients et durables au Québec et partout ailleurs.

La Chaire de recherche ADAC étudiera les pratiques d’utilisation durable des terres qui favorisent la santé écologique et soutiennent le secteur agricole dans sa transition vers une économie à faible émission de carbone. En générant des connaissances et en sensibilisant les étudiants, les agriculteurs et le grand public, la Chaire de recherche contribuera activement au changement culturel nécessaire pour atteindre ces objectifs de durabilité.

« Le programme ADAC est unique et passionnant car il met fortement l’accent sur l’amélioration de la durabilité de tous les aspects des systèmes agricoles et alimentaires, englobant les aspects sociaux, économiques et environnementaux de l’ensemble du système », explique la Pre. Valencia. Dans le cadre du programme ASAD, elle a créé son premier cours sur les systèmes alimentaires, AGR11 : Lighthouse Farms for Sustainable Futures, qui a débuté la dernière session d’hiver 2023.

« Le Groupe Banque TD est fier de soutenir la Chaire de recherche Agriculture durable et action climatique TD de l’Université Bishop’s. En appuyant des projets novateurs qui favorisent une agriculture durable et une transition vers une économie à faibles émissions de carbone, nous savons que nous contribuons activement à créer un avenir où les clients et les collectivités que nous servons pourront se développer et s’épanouir. » – Sylvie Demers, présidente, Direction du Québec, Groupe Banque TD.

« L’approche innovatrice de la Pre. Valencia au niveau de la recherche détient à tout le potentiel pour transformer le portrait agricole du Québec vers des pratiques plus durables et résistantes au climat.  Elle reconnaît et s’appuie sur les idées créatives des agriculteurs québécois, les incluant ainsi dans l’initiative de recherche. Cette approche de production participative génère plus d’idées et augmente l’efficacité de la mise en œuvre d’approches réussies dans la communauté » indique le Pr. Matthew Peros, doyen des sciences sociales à l’Université Bishop’s.

Le programme d’agriculture et de systèmes alimentaires durables a récemment commencé à offrir des majeures, des mineures, des certificats ainsi que des maîtrises individualisées. La création de cette nouvelle Chaire de recherche témoigne de l’engagement de l’Université Bishop’s envers les plus hauts standards d’excellence académique pour le programme ASAD.

Le Groupe TD, en tant que Supporter Fondateur de la Chaire de recherche ACAD a investi une somme de $500,000 pour l’Université Bishop’s en 2022, afin de soutenir la Chaire de recherche ainsi que la ferme éducative.

La Chaire de recherche ACAD collaborera avec des fermiers de la région, des organismes communautaires, des décideurs, des planificateurs financiers pour faire de la recherche dans les Cantons de l’Est et sur la ferme éducative. Cette collaboration mènera à des pratiques innovatrices propices aux conditions grandissantes et à la culture du Québec.

La chaire partagera les données de recherche par l’entremise de plusieurs réseaux, incluant des publications académiques, des entrevues avec les médias, les médias sociaux, des présentations devant public, rencontrera avec groupes de fermier et conférenciers dans les écoles.

Les fonds pour la ferme éducative seront utilisés pour poursuivre son développement, incluant la plantation d’un verger, une plantation de petits fruits, une plantation d’un verger, une plantation de noix et des études supplémentaires et du soutien sur place.

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MEDIA INQUIRIES:

Sonia Patenaude
Gestionnaire des Communications – Université Bishop’s
819 342-2587 | sonia.patenaude@ubishops.ca