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L’Université Bishop’s est prête à continuer le travail du groupe de travail ÉDI et à franchir les prochaines étapes dans la poursuite de notre engagement d’’équité, de la diversité et de l’inclusion… cela commence par l’élaboration d’une stratégie, ensemble!

Stratégie EDI – FAQ

Mises à jour et prochaines sessions de mobilisation

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Qu’est-ce que l’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI)?

L’ÉDI est un terme générique qui désigne l’ensemble des activités contribuant à l’équité et à l’inclusion. Ce terme recoupe et peut inclure divers types de travail de justice sociale, notamment l’antiracisme, la décolonisation et la réconciliation.

L’équité est un processus qui reconnaît que nos différences affectent notre capacité à participer, à appartenir et à prospérer dans divers groupes, communautés et sociétés. L’équité reconnaît qu’il existe des barrières socialement construites à la participation, à l’appartenance, à la réussite et au pouvoir. Ces barrières font qu’il est difficile d’agir de manière inclusive ou équitable, quelles que soient nos intentions ou nos valeurs déclarées. Les barrières sont déterminées par les différences entre les personnes et par les personnes qui ont accès au pouvoir ou aux privilèges dans chaque groupe, communauté ou société. Les processus d’équité cherchent à répondre aux injustices ou aux déséquilibres en matière de pouvoir et d’accès aux ressources.

La diversité ne signifie pas «les personnes qui ne font pas partie de la majorité». La diversité est un concept destiné à traduire l’existence de différences qui comptent. Certaines de nos différences sont visibles, d’autres sont cachées ou invisibles. Certaines de nos différences sont nées, d’autres ont été choisies par nous-mêmes. Certaines de nos différences sont définies ou attribuées par la société dans laquelle nous vivons. Certaines différences sont socialement valorisées et nous donnent accès à des privilèges, tandis que d’autres ne le sont pas. La combinaison unique de différences de chaque personne contribue à ses expériences de manière à la fois positive et négative. La diversité n’est pas un spectre ou une mesure. Une personne ne peut pas être plus diverse qu’une autre. La diversité est créée lorsque des personnes différentes les unes des autres se rassemblent pour former un groupe tel qu’une communauté.

Au Canada, le mot «diversité» est couramment et improprement utilisé pour désigner les personnes qui sont historiquement, constamment ou systématiquement marginalisées et opprimées. Cela pose problème. Les personnes qui ont accès au pouvoir et aux privilèges sont ainsi considérées comme «non diversifiées» (neutres/la norme) et les personnes marginalisées comme «diversifiées» et «autres». Considérons que les termes «groupes divers», «étudiant.e.s divers.e.s» et «populations diverses» ne sont pas couramment utilisés pour décrire les blancs, les hommes, les personnes cisgenres, les hétérosexuels, les chrétiens ou les personnes qui n’ont pas de handicap.

L’inclusion décrit les processus et les comportements qui font que les gens se sentent valorisés et qu’ils ont un sentiment d’appartenance. Les communautés diverses ne sont pas naturellement inclusives ; l’inclusion doit être intentionnellement apprise, pratiquée et entretenue. Lorsque l’inclusion est pratiquée de manière significative, les personnes peuvent appartenir à une communauté et s’épanouir en raison de leurs différences uniques, et non en dépit de celles-ci. Lorsque nous reconnaissons, apprécions et cherchons à comprendre toutes les façons dont les gens sont différents, il devient possible de pratiquer l’inclusion. La représentation et l’inclusion ne sont pas synonymes, mais elles sont complémentaires. La représentation peut être un ingrédient important de l’inclusion, mais une inclusion significative n’est pas seulement une « question de chiffres ». Lorsque nous envisageons l’inclusion uniquement en termes de représentation, il s’agit d’une forme de symbolisation.

Qu’est-ce qu’une stratégie EDI ?

La stratégie est un document, un peu comme une feuille de route, qui nous indique notre situation actuelle, nos points forts, nos lacunes, les points de référence que nous devons atteindre, certaines des actions dont nous avons besoin pour y parvenir et, surtout, qui désigne les responsables de ces appels à l’action. D’une certaine manière, il s’agit d’un outil qui nous aidera à mobiliser nos valeurs.

La stratégie nous permet de créer une vision et un mouvement – un mouvement durable, pas seulement un moment. C’est l’occasion de veiller à ce que la recherche de l’équité, de l’inclusion et de la justice soit ancrée dans tous les aspects de notre communauté universitaire, dans ce que nous sommes, dans ce que nous faisons et dans la manière dont nous prenons soin les uns des autres. Elle nous indique quels sont nos atouts et où ils se trouvent, ce que nous devons changer, ce que nous devons démolir, et comment nous pouvons faire progresser nos engagements et aller de l’avant.

Une stratégie EDI nous guidera de l’intention à l’action.

Pourquoi avons-nous besoin d’une stratégie ÉDI ?

L’Université Bishop’s a beaucoup de cœur. Il y a beaucoup de gens formidables qui travaillent à améliorer cette communauté et à la rendre plus forte. Toutes les universités canadiennes, y compris Bishop’s, sont aux prises avec l’oppression institutionnelle, comme le racisme systémique et les cultures qui protègent un statu quo néfaste – ce qui signifie que nous pouvons contribuer à diverses formes d’exclusion, quelles que soient nos intentions déclarées. Mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi.

La recherche de l’équité et de l’inclusion signifie que nous devons nous mettre au défi d’agir d’une manière qui corresponde à nos intentions déclarées et aux valeurs qui sont les nôtres. Nous devons être unis et coordonnés. Nous devons traduire nos intentions en actions.

C’est pourquoi nous avons besoin d’une stratégie. La stratégie nous permettra

  • d’intégrer l’ÉDI dans tout ce que nous faisons en tant que principe, politique et pratique
  • de relier, de croiser et de mettre en relation tous les travaux sur l’ÉDI et la justice sociale sur le campus
  • de nous donner une direction et un objectif communs
  • de décrire les responsabilités et les obligations de rendre compte
  • de nommer les actions qui nous aideront à vivre nos valeurs
  • et, de déstabiliser, (dé)apprendre, grandir et innover.
Quel est le plan?

Le plan consiste à écouter attentivement, à être transparent et à être réactif.

Il s’agira d’une stratégie ÉDI rédigée collectivement. Nous la rédigeons ainsi parce qu’une stratégie durable nécessite la participation de chacun d’entre nous. Cette stratégie doit amplifier les expériences et les besoins de cette communauté. Et nous devons tous nous l’approprier et en être responsables. Cette stratégie perdurera pour des générations d’étudiant.e.s, de professeur.e.s, membres du personnel et de l’administration de Bishop’s.  Nous avons besoin d’un plan qui reflète ce que nous sommes aujourd’hui et qui évoluera et répondra aux besoins de la communauté de Bishop’s pour les années à venir.

Il y aura de nombreuses occasions de participer. Vous pourrez choisir le moment et la fréquence de votre contribution. Nous vous invitons à participer à toutes les phases du dialogue et de la rédaction. Il y aura des petits et grands groupes de rédaction, des tableaux blancs virtuels, des forums, des quiz et des questionnaires, des dialogues en cercle et « EquiTEAtime » avec la conseillére spéciale, pour ne citer que quelques exemples.

Enfin, la stratégie sera disponible sous la forme d’un document de travail public. Vous pourrez y accéder et ajouter vos idées en temps réel ou voir comment les autres y contribuent. La conseillère spéciale vérifiera, examinera les contributions, mettra à jour la stratégie et informera la communauté   au fur et à mesure que nous progresserons.

Nous utiliserons les Global Diversity Equity & Inclusion Benchmarks (GEDIB), la Scarborough Charter et le rapport final du groupe de travail sur l’ ÉDI de l’Université Bishop’s comme lignes directrices pour les meilleures pratiques, les résultats souhaités et l’obligation de rendre des comptes. Nous tirerons parti de l’expertise des membres de la communauté de Bishop’s qui possèdent les connaissances et l’expérience nécessaires pour nous maintenir sur la bonne voie.

Qui peut participer à la stratégie EDI ?

Tous les membres de la communauté de l’Université Bishop’s sont invités à y participer. La réussite de cette stratégie dépendra de nous tous:.e.s, professeur.e.s, administration, personnel et membres de l’association des ancien.ne.s élèves.

Nous invitons tous les membres de l’Université Bishop’s à se joindre à nous. Chacun.e a quelque chose à offrir. Nous voulons des gens passionnés et curieux, même si vous avez beaucoup à apprendre. Venez avec un cœur ouvert et un état d’esprit de croissance. Nous avons besoin de vous. Nous avons besoin de tout le monde à Bishop’s pour diriger l’élaboration de la stratégie peu importe où vous êtes.

Comment participer à la stratégie ÉDI ?

Envoyez vos idées, questions ou commentaires à edi@ubishops.ca. Surveillez votre courrier électronique pour connaître les dates des sessions d’engagement stratégique, ou contactez la conseillère spéciale ÉDI pour des sessions individuelles ou de groupe !

Engagement de l’Université Bishop’s en matière d’ÉDI

L’Université Bishop’s est située sur le territoire traditionnel des Abénaquis (le peuple du soleil levant). Nous reconnaissons leur gestion de cette terre et apprécions le fait que nous sommes tous des invité.e.s sur le territoire abénakis.

Fondée en 1843 par l’Église anglicane, l’Université Bishop’s est devenue une institution laïque qui ne privilégie aucune religion ou croyance particulière.

En tant qu’établissement d’enseignement supérieur axé sur l’enseignement et la recherche, Bishop’s s’appuie sur des valeurs et des principes solides.

L’Université Bishop’s s’engage à favoriser un environnement d’appartenance où les différences individuelles sont reconnues, encouragées, valorisées et intégrées dans tous les aspects de l’Université.

L’Université Bishop’s reconnaît que le racisme systémique existe dans notre institution et que nous ne sommes pas à l’abri des modes de discrimination à l’égard des groupes en quête d’équité, y compris la discrimination fondée sur le sexe, la race, l’orientation sexuelle, la pratique religieuse et les aptitudes.

Bishop’s aspire à être une communauté qui inculque à ses étudiant.e.s la curiosité, la confiance, le courage et le sens des responsabilités.

En tant que communauté d’apprentissage, l’Université est responsable non seulement du développement intellectuel et du soutien académique de ses membres, mais aussi de la mise en place d’un environnement sûr, équitable et compatissant pour tous celleux qui la composent.

Il est nécessaire que tous les membres de la communauté universitaire – y compris les étudiant.e.s, le corps professoral, les bibliothécaires, le personnel, l’administration, les gouverneur.e.s et les ancien.nes étudiant.es – participent activement à la création et au maintien d’un environnement exempt de toute forme de discrimination.

En tant qu’établissement d’enseignement supérieur, nous avons la capacité et l’énergie de dépasser le statu quo et de montrer la voie vers une communauté d’appartenance. En effet, en tant qu’établissement d’enseignement supérieur, nous avons l’obligation morale de le faire. Alors que Bishop’s poursuit sa trajectoire de croissance et de développement, les principes d’équité, de diversité et d’inclusion sont au cœur de notre engagement à favoriser la diversité, l’inclusion et l’appartenance au sein de notre communauté.

Reconnaissance du territoire

K’wlipaï8ba W9banakiak wdakiw8k. L’Université Bishop’s est située sur le territoire traditionnel des Abénaquis (le peuple du soleil levant). Nous reconnaissons leur intendance et comprenons le fait que nous sommes tous.tes des invité.e.s sur le territoire des Abénaquis.

Pourquoi la reconnaissance du territoire est-elle importante?

La reconnaissance du territoire et des traités est importante pour rompre l’invisibilité et l’effacement continu. Cette reconnaissance aide à nous souvenir de la longue histoire de la terre, et comment elle a évolué, à célébrer ceulleux qui y ont contribué et à reconnaître les avantages que nous en ont tirons. La décolonisation, l’autochtonisation et la réconciliation doivent aller au-delà des mots.

La reconnaissance du territoire et des traités est aussi une question de relations. Nous avons la responsabilité de comprendre et d’honorer nos relations avec cette terre et tous les peuples qui s’y rassemblent. Nous avons la responsabilité de prendre soin les uns et les autres et de la terre. En tant qu’établissement d’enseignement supérieur, nous avons la responsabilité de créer des espaces relationnels qui reconnaissent les nombreux peuples et voix qui se rassemblent pour apprendre et grandir dans des conversations respectueuses, productives et parfois inconfortables.

Comme de nombreuses institutions, l’Université Bishop’s est touchée par des questions historiques et évolutives concernant les droits, le pouvoir, l’appartenance et la justice. Pour beaucoup, un territoire non cédé signifie une terre volée. L’idée que la terre puisse être possédée, donnée, prise ou volée est une idée coloniale, et non indigène. Pourtant, les peuples autochtones n’ont pas cédé leur droit d’appartenance à la terre.

Les terres occupées par l’Université Bishop’s sont des terres qui ont été colonisées et exploitées sans traité ni relation. Ces questions nous invitent à réfléchir et à nous pencher sur notre héritage complexe, tant dans notre quête d’excellence académique que dans nos relations avec les (in)justices historiques et actuelles. Notre engagement nous invite à honorer nos relations, à explorer et à remettre en question les idéologies dominantes et à dénoncer les injustices et les inégalités. Nous devons découvrir et poursuivre de nouvelles façons de voir, de faire et d’entrer en relation.

L’Université Bishop’s s’engage à (dés)apprendre et à réapprendre, à établir des relations respectueuses et réciproques, à rechercher la vérité et la réconciliaction dans le cadre de notre relation permanente avec la terre, les eaux et les peuples d’ici.