Nous te croyons

L’Université Bishop’s est profondément attachée au maintien d’un environnement d’apprentissage sécuritaire et exempt de violence sexuelle ou genrée. Nous adoptons une approche féministe intersectorielle, centrée sur les survivant·e·s/victime·s et tenant compte des traumatismes dans nos services et dans nos efforts de sensibilisation/d’éducation dans la communauté. Si tu as subi une agression sexuelle ou une autre forme de violence sexuelle ou genrée, tu n’as pas à en porter le blâme. Bishop’s propose des ressources pour te venir en aide directement ou pour te guider vers le soutien dont tu as besoin.

Nous reconnaissons que les personnes qui ont vécu un acte de nature sexuelle non sollicité peuvent s’identifier de différentes manières. Les termes « survivant·e·s » et « victimes » sont utilisés sur notre site Web et dans nos politiques afin de créer un espace permettant l’utilisation des mots avec lesquels ces personnes sont les plus à l’aise, sans aucun jugement sur leurs choix.

CSPVACS

entre de soutien et de prévention des violences à caractère sexuel (CSPVACS) relève des Affaires étudiantes, mais il offre ses services à l’ensemble de la communauté de Bishop’s pour tous les enjeux concernant la violence sexuelle ou genrée, y compris aux membres de notre effectif étudiant, du personnel et du corps professoral.

Le CSPVACS , grâce au travail des  Conseillère·er·s en matière d’éducation et de prévention des violences à caractère sexuel (CEPVACS), sert de point de contact principal pour les membres de la communauté universitaire qui ont subi une forme de violence sexuelle ou genrée ou qui ont besoin de conseils pour gérer un incident qui leur a été dévoilé. 

Les efforts d’éducation, de soutien et de défense des conseillère·er·s s’appuient sur une approche sans jugement, intersectionnelle, favorable aux personnes trans ou queer, centrée sur les survivants et tenant compte des traumatismes.

Nos conseillère·er·s au centre offrent un soutien confidentiel, sans jugement et non-directionnel aux personnes touchées par des violences sexuelles ou genrées, en français ou en anglais. Leur mission est d’aider les survivant·e·s à définir leurs besoins en matière de soutien et de leur offrir des mesures d’accommodement à court ou long terme. Qu’un incident se soit produit récemment ou non, nous sommes là pour toi et nous tiendrons compte de ton processus individuel de guérison.

Le CSPVACS assure aussi un soutien aux personnes 2SLGBTQIA+ touchées par des violences fondées sur le genre et peut plaider en leur faveur dans le cadre d’un processus ou d’une instance auprès de l’université dans le but d’améliorer leur sentiment de sécurité, d’intégrer des meilleures pratiques ou de favoriser la sensibilisation.

Le CSPVACS gère toutes les formations et les communications à la communauté sur tous les sujets liés à la Politique sur la prévention de la violence sexuelle.

Centre de soutien et de prévention des violences à caractère sexuel

Informations et ressources du CSPVACS

Qu’est-ce qu’un dévoilement?

Un dévoilement désigne le fait pour quelqu’un de raconter une expérience, verbalement ou par écrit, de violence sexuelle ou fondée sur le genre avec une autre personne. Le dévoilement fait souvent partie d’un cheminement vers la guérison, mais tous les parcours sont uniques et valides.

Faire un dévoilement au Centre de soutien et de prévention des violences à caractère sexuel (CSPVACS)

Le Centre grâce au travail des conseillère·er·s en matière d’éducation et de prévention des violences à caractère sexuel (CEPVACS), sert de point de contact principal pour les membres de la communauté de Bishop’s qui ont subi une forme de violence sexuelle ou genrée. 

Si une personne survivant·e/victime choisit de raconter ce qu’elle a vécu à conseillère·er·s  elle sera entendue et crue. Ses besoins seront examinés, notamment en matière de sécurité, et les choix qui s’offrent à elle lui seront expliqués. Il faut savoir que le centre s’efforce d’appliquer des approches centrées sur les survivant-e-s et tenant compte des traumatismes, ce qui signifie que le soutien individuel et les mesures prises dépendront du cheminement de chaque survivant·e/victime, de sa situation et de ses besoins. Faire un dévoilement au Centre ne devrait en aucun cas décourager ou empêcher une personne de chercher de l’aide ailleurs en dehors du campus.

Un dévoilement :

  • peut entraîner des mesures immédiates d’accommodement sur le campus (p. ex., une ordonnance d’interdiction de communiquer);
  • peut porter sur des événements de violence sexuelle ou genrée qui se sont déroulés en dehors de la communauté de Bishop’s ou être fait par une personne qui n’a aucun lien avec l’université et qui souhaite obtenir l’aide d’un·e  conseillère·er;
  • n’enclenche pas automatiquement un processus de Plainte formelle de violence à caractère sexuel (PFVACS) ), certain·e·s survivant·e·s/victimes souhaitant éviter de s’y soumettre (ce qui est tout à fait acceptable);
  • n’exige pas nécessairement que soient partagés tous les détails concernant les gestes ou l’identité de l’auteur·e identifié·e. 

Dévoilements qui mènent à une intervention du Centre de soutien et de prévention des violences à caractère sexuel (CSPVACS) 

En ligne, sur la plateforme REES. 

REES est un service sécurisé qui permet aux membres de la communauté de Bishop’s de créer un dossier d’incident à toute heure de la journée, et de choisir parmi plusieurs options, notamment de communiquer ou non l’incident au CSPVACS.

Sache que pour utiliser la plateforme REES, tu devras créer un compte avec un nom d’utilisateur et un mot de passe, mais aucune adresse courriel ne te sera demandée. Pour cette raison, REES ne pourra par récupérer tes informations de compte si tu ne t’en souviens plus.

Créer un dossier
 Il est possible de créer un Dossier sans choisir d’option de signalement. Le dossier peut alors servir à consigner des renseignements ou des détails sur des événements, et représente un outil de journalisation plus sécuritaire. Ton dossier sera stocké de manière sécurisée jusqu’à ce que tu décides de le partager avec le CSPVACS.

Signalement anonyme (dévoilement)
Sur la plateforme REES, un dévoilement fait de manière anonyme est désigné par le terme Signalement anonyme. Cette option te permet de partager des informations au sujet d’un incident de violence sexuelle ou genrée sans indiquer de renseignements qui pourraient permettre de t’identifier ou d’identifier l’auteur·e identifié·e. Sache qu’un signalement anonyme sur la plateforme REES, puisqu’il ne contient aucun renseignement personnel sur les individus impliqués, ne permettra pas à Bishop’s de faire de suivi auprès de toi directement. Les signalements anonymes sont rassemblés et transmis une seule fois par année au Centre de soutien aux victimes de maltraitance sexuelle afin de préserver l’anonymat. Les données ainsi obtenues servent à aider à mesurer l’incidence des cas de violence sexuelle sur le campus et à cerner des tendances, dans le but d’améliorer les politiques, le soutien aux victimes et les interventions. 

Lier à My Campus
 Il est possible de transmettre un dossier à l’aide de My Campus au Centre  dans le but d’obtenir de l’aide, des ressources ou de l’information. En liant ton dossier à My Campus, un courriel sera envoyé au  CSPVACS, puis une ou un de leurs conseillers en éducation et intervention en matière de violence sexuelle communiquera avec toi dans les jours qui suivent. Identification de l’auteur·e récidiviste (IAC) 

Identification de l’auteur·e récidiviste (IAC)
L’option d’I Identification de l’auteur·e récidiviste (IAC) permet aux survivant·e·s /victimes  de donner des détails sur l’auteur·e identifié·e et sur les événements. Cet outil est un bon moyen de briser le silence, et permet de mettre en place des actions collectives à long terme pour améliorer la sécurité de la communauté en identifiant les individus qui t’ont fait du mal et qui peuvent avoir causé un tort à d’autres personnes. L’IAC doit être remplie par survivant·e/victime de violence sexuelle ou fondée sur le genre, et ne peut pas être faite par une autre personne en son nom. Le CSPVACS  sera avisé seulement lorsqu’une même personne est identifiée deux fois ou plus par les options de l’IAC. Les conseillère·er·s examineront les renseignements fournis et évalueront les mesures nécessaires et les risques pour la sécurité de la communauté. 

En personne auprès de la Sécurité
Un Signalement à la Sécurité de l’Université Bishop’s (BUSR) est un rapport écrit concernant un incident de violence sexuelle ou genrée déposé auprès du service de la Sécurité du campus. Lors d’un tel signalement, des ressources sur le campus et à l’externes sont présentées à le/la survivant·e/victime et le CSPVACS  est avisé. Un·e de leurs  conseillère·er·s communiquera ensuite avec cette personne dans les jours qui suivent pour lui offrir du soutien.

Plainte formelle de violence à caractère sexuel (PFVACS)

Une plainte officielle implique de remplir un formulaire de plainte par écrit et d’y décrire une violation de la politique. Une plainte officielle doit être soumise par un·e survivant·e/victime de violence sexuelle ou fondée sur le genre, et ne peut pas être faite par une autre personne en son nom. Tu peux demander l’aide d’un·e conseillère·er pour faciliter ce processus. Le formulaire de plainte officielle doit être soumis à l’avocat général de l’université afin d’enclencher un processus d’évaluation à l’externe, conformément à l’article 7 de la Politique sur la prévention de la violence sexuelle. Formulaire de Plainte officielle.

Tu dois savoir qu’une plainte officielle pour violence sexuelle ne peut pas être faite anonymement. La personne intimée par la plainte aura accès aux renseignements sur le formulaire, notamment au nom de la personne qui a fait la plainte, à la nature de la plainte et à l’article de la politique qui est invoqué. Si la plainte est jugée recevable conformément à la politique, une enquête externe officielle sera lancée. Un rapport détaillé des conclusions de cette enquête sera ensuite communiqué avec des recommandations dans les 90 jours suivant la réception initiale de la plainte officielle. 

Si une plainte officielle est jugée légitime, des sanctions et des mesures disciplinaires pouvant allant jusqu’à une suspension ou à une expulsion de l’université pourraient être appliquées contre la personne intimée. 

Aucune disposition de la politique ni rien dans le processus de plainte officielle ne devrait décourager ou empêcher une personne de chercher de l’aide ou d’entamer des démarches auprès d’autres autorités externes, comme la police ou les tribunaux. Le processus de PFVACS ne sert pas à établir l’innocence ou la culpabilité de la personne intimée, mais à déterminer s’il y a eu violation de la politique. 

Flowchart on disclosing options

Info-Santé – 811

Services confidentiels et accessibles en français et en anglais, en tout temps. Ces services sont gratuits et destinés à toute personne ayant besoin de conseils en matière de santé physique ou psychosociale pour tout problème non urgent. 

Coordonnées :
https://www.quebec.ca/sante/trouver-une-ressource/info-sante-811
Par téléphone, compose le 811, option 2 pour accéder aux services sociaux.

CALACS – Centre d’aide et de lutte pour les femmes contre les agressions à caractère sexuel 

Services spécialisés en français, en anglais et en espagnol s’adressant spécifiquement aux femmes et aux adolescentes. Le centre offre notamment un accompagnement aux  survivant·e-s/victimes jusqu’à la cour, à l’hôpital ou aux services policiers, et des services de suivi individuel et de groupes de soutien. 

Coordonnées :
http://www.calacsestrie.com/
Ligne d’aide et de crise 24/7 : 819 563-9999 ou sans frais 1 877 563-0793 calacsestrie@videotron.ca

Lennoxville & District Women’s Centre (LDWC)

Le LDWC est un organisme communautaire qui vient en aide aux personnes qui s’identifient comme femme dans la région de l’Estrie. Ce centre offre des services de soutien aux femmes, dont un espace de soutien émotionnel sûr et confidentiel, concernant toutes les formes de violence sexuelle. 

Coordonnées :
https://www.ldwc.ca
819-564-6626
info@ldwc.ca

SHASE (Soutien aux hommes agressés sexuellement Estrie)

SHASE est un organisme communautaire qui vient en aide à toute personne de 18 ans et plus se définissant comme homme et qui a été victime d’agression, d’abus ou d’attouchements sexuels pendant l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte. Le site Web et les rencontres individuelles sont accessibles en français et en anglais, mais les groupes de soutien sont uniquement en français. 

Coordonnées :
https://shase.ca/
819-933-3555
230, rue King Ouest #206, Sherbrooke

TransEstrie 

Organisme communautaire qui offre de l’aide, des services et de la représentation par et pour les personnes trans, non-binaires et en questionnement. La majorité de leurs services sont accessibles en français et en anglais. 

Coordonnées :
https://transestrie.org/
Appelle ou écris : 873-989-2949
services@transestrie.org
69, rue Wellington Nord, Sherbooke

Empower Me

Services d’aide en santé mentale pour les étudiantes et étudiants, offerts par des spécialistes de multiples domaines, dont la psychologie, la psychothérapie, le travail social et la nutrition, qui savent répondent efficacement à divers besoins. Les services multilingues sont accessibles par téléphone et en visioconférence. 

Contact information:
https://www.studentcare.ca/rte/en/IHaveAPlan_RRURoyalRoadsUniversity_EmpowerMe_EmpowerMe
1 833 628-5589 (sans frais), accessible 24/7 partout au Canada ou aux États-Unis.

CAVAC Estrie – Centres d’aide aux victimes d’actes criminels 

CAVAC Estrie offre ses services de soutien aux victimes et aux personnes témoin de crimes, y compris d’agression sexuelle, en les aidant à surmonter les conséquences physiques, psychologiques et sociales de la victimisation ou à obtenir une indemnisation. 

Coordonnées :
https://cavac.qc.ca/
819-820-2822 ou 1-866-532-2822
info@cavacestrie.com

Service de police de Sherbrooke (SPS) 

Si tu le souhaites, tu peux communiquer avec la police directement et déposer une plainte contre ton agresseur en vertu du Code criminel canadien ou engager d’autres procédures judiciaires. Sache que les conseillère·er·s  qui travaillent au CALACS peuvent faire une demande à la police pour te rencontrer directement au CSPVACS, ou autrement t’accompagner au poste de police. 

Coordonnées :
https://www.sherbrooke.ca/fr/services-a-la-population/securite-publique-et-situations-d-urgence/police
819-821-5555
police@sherbooke.ca
575, rue Maurice-Houle, Sherbooke

Échec au crime – Signalement anonyme à la police au 1 800 711-1800 or at https://echecaucrime.com/signalement-en-ligne/

GRC – Gendarmerie royale du Canada 

Service offert dans la majorité des provinces et territoires du Canada à l’extérieur du Québec et de l’Ontario. Ils offrent des informations claires et cohérentes sur le signalement de la violence sexuelle, en français et en anglais. 

Coordonnées : https://grc.ca/fr/violence-dans-relations/renseignements-lintention-victimes-dagression-sexuelle

Rebâtir  

Consultation juridique sans frais pour les personnes victimes de violence sexuelle ou conjugale, en français et en anglais.   

Coordonnées :
https://rebatir.ca/
1-833-732-2847
projet@rebatir.ca

Les parcours vers la guérison sont tout aussi uniques que les personnes qui y prennent part. Rien ne sert de les comparer, et ils peuvent être parsemés de détours. 

Nous t’invitons donc à faire preuve de compassion et de respect, pour les autres et envers toi-même, quant aux différentes manières dont les survivant·e·s tentent de comprendre leurs besoins, ce qu’ils ont vécu et leurs traumatismes, puis de déterminer où s’orienter par la suite. 

Nous avons tous un rôle à jouer pour soutenir les survivant·e·s/victimes de violence sexuelle ou genrée, et assumer cette responsabilité est essentiel pour opérer les changements nécessaires dans la culture. Afin d’offrir un réel soutien, la communauté doit pouvoir se montrer centrée sur les survivants et tenir compte de leurs traumatismes. 

Il faut donc reconnaître que ces personnes sont les experts de leur propre vie et qu’elles sont capables de choisir ce qui est le mieux pour elles en fonction de leur situation actuelle et de leur cheminement. 

Ressources en ligne sur la guérison 

Sanctuaire de guérison en ligne 

Cet espace en ligne propose des méditations guidées, des listes d’écoute axées sur la guérison, des outils de journalisation et des activités à découvrir. Tu peux cliquer sur presque tous les objets dans la pièce pour accéder à des outils, ressources ou activités qui te soutiendront dans ton parcours. Visite le site Web principal du mouvement Me.Too pour voir d’autres ressources sur les pratiques de soutien à la guérison. 

Taste of Recovery

Un outil en ligne créé par un·e survivant·e pour venir en aide aux survivant·e-s de violences ou d’agressions sexuelles. Tu y trouveras des informations, outils et techniques pour t’aider à éviter de mettre la faute sur toi-même, à te sentir plus en contrôle et à créer des rituels qui te redonnent une certaine autonomie. Cet outil peut aussi être utile aux partenaires, parents et ami·e·s . 

Trauma care

Propose un processus en trois phases pour le rétablissement après un traumatisme, des outils de pleine conscience et d’autres pratiques sur la guérison. S’adresse aussi aux partenaires, parents et ami·e·s. 

HelpGuide.org

Ce site offre des ressources et outils sur plusieurs sujets associés à la santé d’un point de vue holistique, aux traumatismes, à la violence sexuelle et au soutien par la famille/communauté. Tu y trouveras notamment un guide en six étapes simples pour aider à la guérison et des outils pour apprendre à gérer les flashbacks. Tes partenaires, parents ou amis pourront aussi profiter de nombreux outils pour être de meilleur·e·s allié·e·s. À noter que le langage ou certains termes sur ce site peuvent parfois sembler chargés. 

INSPQ – Les dévoilements de violence sexuelle sur les médias sociaux 

Informations et faits sur les vagues de dénonciation en ligne de la violence sexuelle ou genrée dans les dernières années : motifs pour recourir à cette stratégie, questions courantes sur les perceptions et conséquences de tels dévoilements, aspects légaux, etc. Accessible en français et en anglais. 

Attitudes et actions utiles pour soutenir les survivant·e·s /victimes 

Pas besoin d’avoir une formation professionnelle pour aider ni de chercher à avoir toutes les réponses. Voici quelques principes, divisés en quatre catégories, qui devraient pouvoir t’aider si quelqu’un te fait un dévoilement ou si tu veux offrir ton soutien à une survivante ou à un survivant. 

Écouter 

Tu es peut-être la première personne à qui il ou elle en parle. Reste calme. Si cette personne a choisi de se confier à toi, c’est qu’elle estime que tu es digne de confiance! Ce n’est pas évident de savoir comment réagir à un dévoilement de violence sexuelle ou fondée sur le genre. Commence par te concentrer sur sa voix et l’écouter activement, sans chercher à communiquer tes propres croyances ou perceptions. Essaie de refléter son langage. 

Croire

Prends le temps de dire explicitement à cette personne que tu la crois. Dis-lui qu’elle n’a rien fait de mal et qu’elle ne mérite pas ce qui lui est arrivé. Concentre-toi sur ce qu’elle choisit de te raconter. N’essaie pas de demander plus de détails et ne remets pas en question ses actions ou la séquence des événements; ce n’est pas ton rôle et ça pourrait faire plus de mal que de bien. Rappelle-lui que la seule personne responsable est celle qui a choisi de lui faire subir ces actes de violence. 

Respecter 

L’intégration de pratiques de consentement est une étape essentielle pour changer notre culture. Cela signifie avoir et offrir des choix, et être en mesure de respecter les décisions dans tout ce que nous faisons. Se réapproprier le sentiment d’avoir du pouvoir est souvent un élément central du processus de guérison pour les survivant·e·s/victimes. Il est donc important de soutenir ces personnes d’une manière qui les confirme en tant qu’expert de leur propre vie et leur laisse la possibilité de déterminer ce qui est le mieux pour elles. 

Reflète-lui qu’elle est en contrôle. Laisse-la prendre les rênes. Demande-lui de quoi elle a besoin. Tu peux lui offrir d’être là pour elle, maintenant et plus tard lorsque le besoin s’en fait sentir. Et propose-lui de l’aider à trouver des ressources et de l’aide professionnelle. 

Protéger et soutenir 

Cet aspect peut varier grandement en fonction de ta relation avec cette personne et du contexte du dévoilement. Recevoir un dévoilement peut être une expérience exigeante physiquement et émotionnellement. Tu peux lui demander d’arrêter et la diriger vers le CSPVACS ou un autre professionnel. C’est une stratégie de soutien valable, qui peut être utilisée avec empathie et qui témoigne de ta sécurité affective et ta maturité. Personne n’est tenu d’être enclin à recevoir un dévoilement à tout moment ou de quiconque. 

Accorde la priorité à la sécurité et au soutien, pour la personne qui se confie et pour toi-même. Donne l’exemple : ton bien-être compte aussi dans l’équation, tout comme tes propres limites et tes besoins émotionnels. Tu as le droit de nommer tes limites et de t’attendre à ce qu’elles soient respectées. De cette façon, tu pourras assurer ta propre sécurité et demeurer disponible pour les autres. Prends soin de toi et sache que c’est normal de demander de l’aide; c’est essentiel pour que tu sois en mesure d’aider les autres. Et sache aussi que les conseillère·er·s sont là pour toi, comme partenaire, parent ou ami·e également. 

La confidentialité et le respect de la vie privée sont importants, mais certaines situations exigent des mesures pour assurer la sécurité des personnes. Si le dévoilement porte sur un événement récent, demande à la personne si elle se sent en danger immédiat ou si elle a besoin de soins médicaux. Demande ou recommande un soutien auprès des ressources appropriées pour assurer sa sécurité et sa prise en charge. 

Nous croyons que l’éducation est un outil essentiel pour prévenir les violences à caractères sexuelles et basées sur le genre. L’éducation et la formation peuvent prendre plusieurs formes : formations annuelles obligatoires en groupe, formation en ligne, orientation vers des ressources externes, soutien individuel et en personne, pour tous les étudiant·e·s, le personnel et les professeur·e·s de Bishop’s.

Si vous souhaitez demander un atelier, une formation ou de l’information sur les VACS pour votre département, votre équipe, votre association, votre classe, etc., veuillez nous contacter à svsc@ubishops.ca et nous nous ferons un plaisir d’analyser vos besoins.

Nous commençons chaque semestre par une formation en personne, en plus d’une initiative continue via nos médias sociaux et des ateliers personnalisés créés par nos SVRA sur divers sujets liés à la VS/VBG, aux relations, à la sexualité et à la culture du consentement.

Toustes les étudiant·e·s doivent suivre les deux premiers programmes de formation pendant la semaine d’orientation et compléter un module de formation annuel en ligne ou assister à un atelier en personne organisé par le SVSC.

Le personnel et les enseignant·e·s doivent également suivre un module de formation en ligne ou assister à un atelier en personne organisé par le SVSC, chaque année.

Qu’est-ce que le consentement?

Sans consentement, tout acte sexuel peut être considéré comme de la violence sexuelle. Le terme « violence sexuelle » sert à décrire un vaste éventail de gestes directs ou indirects, commentaires ou comportements dans le cadre de pratiques sexuelles ou visant la sexualité d’une personne ou son identité/expression de genre. 

Le consentement est libre et ponctuel. Il se donne par un « oui » clair; les peut-être ou les ambiguïtés devraient être traités comme un « non ». Une personne peut aussi changer d’idée et retirer son consentement à tout moment. La communication est essentielle entre les partenaires et il faut demeurer attentif au langage corporel également. 

Selon la définition juridique au Canada, le consentement ne peut pas être donné dans une situation d’abus de pouvoir, de confiance ou d’autorité. Une personne inconsciente ne peut pas légalement donner son consentement (ministère de la Justice, 2021). Une personne de 17 ans ou moins, sous l’âge du consentement, ne peut pas légalement donner son consentement (ministère de la Justice, 2017). Personne ne peut invoquer l’ignorance ou l’intoxication pour justifier ses actions et outrepasser le consentement. 

Qu’est-ce que la violence fondée sur le genre? 

La violence fondée sur le genre est une forme de violence sexuelle. 

La violence genrée est un terme générique qui désigne tout acte non désiré et tentative ou menace d’acte de violence contre une personne en raison de son identité/expression de genre assumée ou perçue. La violence genrée affecte de façon disproportionnée les personnes qui s’identifient comme femme, qui font partie de la communauté 2SLGBTQQIA+ (bispirituelle, lesbienne, gai, bisexuelle, trans, queer, en questionnement, intersexuée et asexuelle) ou dont le genre n’est pas valorisé socialement. 

Arrive-t-il que des personnes mentent concernant une agression sexuelle vécue? 

Il y a très peu de faux signalements d’agression sexuelle, et tous les gestes de violence sexuelle ne font pas l’objet d’un dévoilement/signalement. 

Y a-t-il une distinction entre agression sexuelle et viol? 

Les survivant·e·s/victimes peuvent utiliser les mots qui leur semblent les plus appropriés pour parler de leur expérience. 

Historiquement, ces mots sont liés à des définitions légales. Le viol désigne une relation sexuelle non désirée. Quant à l’agression sexuelle, elle désigne légalement tout acte non désiré de nature sexuelle, y compris le viol, les caresses ou les attouchements. 

Devrais-je faire un signalement à l’Université ou à la police? 

Ces deux options sont possibles. 

Si tu souhaites qu’une enquête ait lieu pouvant mener à des accusations criminelles, tu devras faire un signalement à la police. Bishop’s peut te guider ou t’accompagner au poste de police. 

Si tu souhaites soumettre une plainte officielle à Bishop’s, nous pourrons organiser une enquête externe pouvant donner lieu à des sanctions contre l’auteur·e identifié·e. Tu peux aussi faire un dévoilement à un·e conseillère·er pour recevoir un soutien émotionnel et profiter d’accommodements sans t’embarquer dans un processus officiel. 

Est-ce possible de faire un signalement anonyme? 

Oui, tu peux faire un signalement anonyme avec REES, le partenaire en ligne de Bishop’s pour le signalement de la violence sexuelle sur le campus. 

Sache qu’un rapport anonyme ne déclenchera pas de mesures immédiates avec l’Université puisque le Centre n’est avisé que deux fois par année afin de protéger l’anonymat. 

L’Université tient-elle compte des récidivistes? 

Oui. Grâce à REES, nous disposons d’un programme l’auteur·e récidiviste identifié·e (ARI) Le CSPVACS  sera avisé seulement lorsqu’une même personne est identifiée deux fois ou plus par les options de l’IAC. 

L’Université peut-elle suspendre/expulser une personne accusée d’agression sexuelle?

L’Université doit demander une enquête externe avant de prendre des mesures contre un mis-en-cause. Pendant l’enquête, nous pouvons mettre en place des accommodements pour le/la survivant·e/victime. Des mesures appropriées seront appliquées après l’enquête selon les conclusions de celle-ci. 

Que faire si des actes de violence sexuelle sont posés en ligne? 

Tu peux obtenir l’aide de l’Université puisque notre politique couvre aussi les actes de violence sexuelle en ligne. 

Tu peux aussi contacter la police directement. Et si des images sexuelles de toi circulent en ligne sans ton consentement, ces trois ressources peuvent t’aider : 

Politique et autres documents importants

Politique de prévention des violences à caractère sexuel

Formulaire de plainte pour harcèlement et violence à caractère sexuel

Examen indépendant de l’Université Bishop’s 2022 (PDF en anglais) 

Signalement communautaire des incidences et mesures de prévention 2018-2022 (PDF en anglais) 

Diagramme sur les options de dévoilement (PDF)

2022-2023 Rapport Annual (PDF)

Contacter le Centre de soutien et de prévention des violences à caractère sexuel (CSPVACS)

Nous sommes situés dans la Maison Cormier (COR 105) – C6 sur la carte du campus

L’entrée est à l’arrière du bâtiment et elle est accessible aux personnes en fauteuil roulant. 

SVSC@ubishops.ca 

819 822-9600 poste 2911 

Superviseure : Danai Bélanger, Vice-Principale aux affaires étudiantes et d’équité, diversité et inclusion 

Conseillère·er·s en matière d’éducation et de prévention des violences à caractère sexuel (CEPVACS): Gabrielle Joncas-Brunet et Noémie Thibault

Noémie Thibault and Gabrielle Joncas-Brunet