Category People
 

Maximilien Roy

Président-directeur général du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec
Classe de ‘09

Depuis son passage en études politiques à Bishop’s, au cours duquel il s’impliquait autant à titre de Président de l’Association du département de politique, que comme DJ à la radio communautaire CJMQ 88.9 FM, Maximilien Roy s’est taillé une place remarquable dans le monde de l’économie, des affaires publiques et de la politique au Québec. Plus récemment, il a été nommé Président-directeur général du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec. Représentant plus de 10 000 jeunes professionnels, travailleurs indépendants et entrepreneurs, il n’y a pas de journée typique au travail pour Roy.

Ayant travaillé en politique depuis l’obtention de son diplôme, Roy a toujours été motivé par la possibilité d’avoir un impact positif: « C’est ce qui me motive vraiment, et je pense que la partie la plus importante de mon travail est de m’assurer que peu importe ce que nous faisons, c’est pour le bien. » En attestation de cela, il partage qu’un des points saillants de sa carrière jusqu’à présent a été de, « travaillait sur un projet intitulé Watay Power. Nous avons lancé un projet visant à apporter de l’hydroélectricité à 17 communautés au nord de l’Ontario, étant donné qu’environ 60 pour cent de toutes les réserves n’avaient pas accès à l’hydroélectricité et étaient alimentées au pétrole. »

Roy accorde beaucoup de valeur à son apprentissage à Bishop’s tant pour la qualité de l’expérience dans des classes de petite taille, mais aussi en dehors des salles de cours: « La première chose que tu apprends à Bishop’s est comment créer des relations, comment faire connaissance avec les gens et à quel point ces relations sont importantes. » Son expérience de la vie publique lui a démontré l’utilité d’avoir développé de telles compétences.

Carla Oliveira

Journaliste et présentatrice
Classe de ’00

« Comprendre ce qui se passe dans la société, l’expliquer, l’analyser et dire “C’est ce qui s’est passé. Qu’est-ce que ça veut dire? Quel en sera l’impact? » Voilà pourquoi Carla Oliveira aime le journalisme. Présentatrice de nouvelles à Radio-Canada depuis cinq ans à travers le pays, Oliveira a travaillé plus récemment pour le Téléjournal Estrie dans les Cantons-de-l’Est. Son intérêt à mener les débats a joué un autre rôle important dans le développement de son intérêt, puisque le journalisme fournit « un espace pour échanger des idées, présenter divers points de vue, des opinions et interprétations différentes de ce qui s’est passé. »

La curiosité est une nécessité dans le domaine d’Oliveira, pas seulement pour ce qui se passe, mais pour les gens. Journaliste de terrain dans l’âme, Oliveira admet que son aspect préféré du journalisme est de rencontrer des gens. « Souvent, quand tu rencontres quelqu’un de passionné, pour une cause déterminée, par exemple, c’est extrêmement inspirant. » Oliveira fait également remarquer que pour être une bonne journaliste, « tu dois rester humble en ce sens que tu ne sais pas tout; il faut toujours aller creuser pour en savoir plus. »

Son amour du journalisme est né quand Oliveira s’impliquait à la radio communautaire portugaise à Montréal comme passe-temps. Au cours de ses études de premier cycle, elle a écrit pour le journal étudiant de Bishop’s, The Campus, et s’est familiarisée avec le journalisme écrit. « Je ne suis pas devenue journaliste immédiatement après Bishop’s, cela a pris du temps. Mais je pense qu’il s’agissait de petites étapes. » Lorsqu’on lui demande son aspect préféré de la vie d’étudiante à Bishop’s, Oliveira se fait évasive la blague « C’est une question difficile: est-ce que je donne une réponse politiquement correcte ou non? », avant d’éclater de rire. « C’était comme une grande famille, avec des gens venant de partout à travers le pays et à travers le monde. »

Lily Kobelt

Une porte d’entrée dans le métier

Lily Kobelt, étudiante en musique, espère se tailler une place dans l’industrie grâce au Fonds BEST

Lily Kobelt aspire à perfectionner son art tout en demeurant fidèle à elle-même. Pas une mince affaire dans le monde de la musique où la compétition est féroce et seuls quelques heureux élus sont repérés par les chercheurs de talent et les maisons de disque. Mais après une année à Bishop’s, la Lennoxvilloise se sent confiante, surtout depuis qu’elle sait qu’elle aura la chance d’effectuer un stage de dix semaines aux Studios Piccolo à Montréal.

« Durant le temps des Fêtes, j’ai reçu un courriel au sujet du Fonds BEST, se souvient‑elle. En le lisant, je me suis dit : “ils veulent m’aider à réaliser mon rêve et je n’ai qu’à soumettre mon projet?” J’ai donc commencé à réfléchir sur la façon dont je voudrais m’améliorer en tant qu’artiste. Qu’est-ce que j’aimerais faire? Ce genre de stage permet d’apprendre beaucoup plus qu’en classe et c’est une expérience que peu de gens vivent. Je n’arrive pas à y croire! »

Lily aura tout l’été pour apprivoiser l’aspect technique de l’industrie aux côtés de divers professionnels travaillant en studio. « Je suis impatiente de découvrir la sonorité que je recherche et d’apprendre à bien communiquer avec les ingénieurs du son; le processus d’enregistrement s’en trouvera grandement simplifié », ajoute-t-elle.

La jeune femme de 21 ans aura même la chance de produire l’album d’un autre artiste. Elle espère également pouvoir établir des contacts avec des maisons de disque et des producteurs afin d’avoir une meilleure idée de ce qu’il faut pour réussir dans le domaine.

Selon Lily, si elle se sent en bonne voie de devenir une artiste indépendante, c’est grâce à son programme d’études. « Bishop’s m’a montré que l’on pouvait combiner différents talents et savoir-faire, souligne-t-elle. Je désire vraiment être celle qui prend les décisions lorsqu’il est question de ma musique. De nos jours, plusieurs artistes se font dire ce qu’ils doivent faire s’ils veulent percer, ils doivent écouter les autres. J’aspire à être de ces artistes indépendants à l’esprit d’entreprise qui font ce qu’ils veulent et affichent qui ils sont réellement. C’est le genre d’artiste que je souhaite être », précise‑t‑elle.

En pleine préparation pour son stage, Lily sait la chance qu’elle a de vivre une telle expérience. « Les occasions pareilles ne courent pas les rues, remarque-t-elle. En général, les artistes et musiciens de la relève ne peuvent effectuer ce type de stage parce qu’ils n’ont pas d’expérience. Alors, je suis déjà reconnaissante qu’on m’offre cette porte d’entrée dans le métier. Passer du temps dans un studio, c’est un rêve qui se réalise! »

Tirza Harris

Renouer avec les savoirs anciens

Tirza Harris est fascinée par l’Empire chrétien et l’Antiquité.

« Lorsque j’aime quelque chose, je me laisse complètement absorber. J’adore me passionner pour un sujet et chercher à l’approfondir au maximum », déclare l’étudiante de 21 ans native de Kingston en Ontario. Cet été, c’est en plein ce qu’elle aura l’occasion de faire alors qu’elle visitera Ravenne, une ville dans le nord de l’Italie, pour suivre un cours de mosaïque de deux semaines.

Grâce au Fonds BEST, l’étudiante effectuant un baccalauréat spécialisé en études classiques apprendra les mêmes techniques utilisées au sixième siècle par les artistes byzantins.

« Ce siècle représente l’apogée de l’Empire byzantin en ce qui concerne les arts et la politique. L’art servait à l’époque d’outil de propagande. Avec ce projet, j’espère arriver à comprendre le point de vue des artistes d’alors. Il y a tant de travail ardu et de dévouement derrière ces œuvres, des heures et des heures à s’affairer méticuleusement », explique-t-elle.

« C’est incroyable que Bishop’s offre des possibilités telles que le Fonds BEST. Par cette initiative, je vivrai une expérience unique qui aurait été impossible autrement. »

Ce projet sera l’occasion pour Tirza de mettre en pratique ce qu’elle a appris en classe et de parfaire ses connaissances. « Je crois que les étudiants se doivent d’intégrer la théorie et la pratique afin d’enrichir leur parcours universitaire. Le Fonds BEST permet de se réaliser, de repousser les frontières et d’ouvrir son esprit en plus d’obtenir un apprentissage plus approfondi. Je remercie Bishop’s pour cette occasion en or. »

Tirza compte poursuivre des études supérieures afin de devenir professeure. En pleins préparatifs pour son voyage, elle ajoute : « Il s’agit pour moi d’une nouvelle façon d’apprendre. Je ne peux qu’être encore plus passionnée par l’Antiquité après avoir été en contact direct avec ses enseignements. J’aime l’école alors je suis heureuse de pouvoir utiliser un autre média d’apprentissage. »

Tyler Pierotti

Croatie et stage d’observation en chirurgie pour Tyler Pierotti, un étudiant en année préparatoire de médecine

Depuis sa tendre enfance, Tyler Pierotti rêve de devenir chirurgien. Cette année, en tant qu’étudiant de deuxième année à Bishop’s, il vivra une expérience dont la plupart de ses pairs ne peuvent que rêver : observer le travail de chirurgiens cardiaques en salle d’opération.

Tout a commencé lorsque Michele Murray, la doyenne de la Faculté des arts et des sciences de Bishop’s, lui suggère de présenter sa candidature pour une bourse du Fonds BEST. Après avoir fait quelques recherches, Tyler tombe sur un stage d’observation en Croatie, un pays où la maladie cardiovasculaire touche une proportion importante de la population. Quoi de mieux pour apprendre les rudiments du métier que d’évoluer pendant deux semaines aux côtés de certains des meilleurs chirurgiens cardiaques en Europe?

« Je suis très excité, déclare Tyler. Les médecins m’expliqueront le problème de leurs patients et comment ils arrivent à traiter leur condition. Entre deux opérations, ils pourront me conseiller et me renseigner sur le système de santé en Croatie et sur diverses techniques. »

« Une telle expérience est impossible au Canada, poursuit-il. Ici, un étudiant n’est pas en mesure d’assister à une opération avant ses stages cliniques en troisième ou quatrième année de médecine. J’ai donc accès à un volet de la profession avec trois ou quatre ans d’avance. »

Par cette expérience, Tyler croit qu’il détiendra un certain avantage lorsqu’il devra soumettre sa demande d’admission en médecine. « Être accepté en médecine est très difficile, explique-t-il. C’est un domaine extrêmement compétitif. Détenir une expérience clinique indique aux écoles de médecine que je sais ce que je veux faire. »

En plus d’obtenir un avant-goût unique de la médecine, Tyler voyagera en Europe pour la première fois. Ses hôtes lui donneront quelques cours de croate et un chef professionnel lui apprendra même à cuisiner certains plats traditionnels. Tyler est persuadé que ce bain de culture augmentera son ouverture sur le monde.

Même s’il a toujours été attiré par la médecine, Tyler a le sentiment qu’il ne serait pas en mesure de réaliser son rêve de devenir chirurgien sans expérience clinique. « Je crois que c’est très important de pouvoir expérimenter concrètement le métier que l’on souhaite exercer. On apprend beaucoup en classe, mais il y a des choses qui ne s’apprennent que dans la pratique. »

Ananya Srivastava

À la croisée des chemins

Grâce au Fonds BEST, Ananya Srivastava, une étudiante en chimie, effectuera un stage lui permettant d’approfondir son amour de la médecine

Ananya Srivastava a toujours été passionnée par la médecine. Originaire de Mississauga en Ontario, l’étudiante effectuant une majeure en chimie s’est investie dans diverses activités parascolaires, tant sur le campus qu’à l’extérieur, afin de s’immerger dans le domaine, notamment comme bénévole dans un hôpital et comme membre de plusieurs associations universitaires. Maintenant en deuxième année, Ananya effectuera cet été un nouveau pas vers sa future carrière.

« Je naviguais sur le site Web de Bishop’s quand je suis tombée sur le lien abordant l’apprentissage par l’expérience. J’ai vu que l’Université offrait plusieurs expériences du genre, notamment grâce au Fonds BEST. Je savais déjà que je voulais effectuer un stage à l’étranger, alors je me suis dit que cette initiative était l’occasion parfaite pour m’aider à réaliser mon objectif. »

Ananya travaillera en recherche sur des agents anticancéreux à l’Université technique de Brunswick en Allemagne. Hébergée par une famille d’accueil à Francfort, elle suivra des cours d’allemand avant d’accomplir son stage. De plus, elle sera jumelée à un autre étudiant qui ne parle pas anglais afin de vivre une vraie immersion durant ces deux mois de stage.

L’étudiante déterminée espère que cette expérience lui permettra de trancher entre deux parcours professionnels : la recherche ou la médecine. « Je suis partagée. Devenir médecin ou chercheuse? J’ai toujours eu un penchant pour la médecine, mais, récemment, j’ai commencé à m’intéresser à la recherche. Alors si le travail que j’effectuerai cet été me plait vraiment, je saurai vers quoi me diriger. Dans le cas contraire, j’aurai la certitude que la médecine est ma vocation. »

Elle ajoute par ailleurs : « Je suis vraiment reconnaissante que Bishop’s veuille me soutenir financièrement afin que je puisse réaliser mes rêves et préciser mon choix de carrière. »

Pour Ananya, l’expérience acquise hors des cours est la meilleure façon d’apprendre. « Les cours en classe sont très contrôlés. Toutes les expériences proposées par nos professeurs permettent d’arriver à un résultat connu. Et si ça ne fonctionne pas, alors je sais que j’ai fait une erreur ou qu’il y a une explication. En recherche, tu ne peux pas prédire les résultats. Ce stage me permettra de me faire la main et de mettre mes connaissances à l’épreuve. »

Lisa Astrologo

L’étudiante en psychologie Lisa Astrologo s’apprête à participer à une recherche émergente

Depuis la quatrième secondaire, Lisa Astrologo rêve de devenir psychologue clinicienne. À cette époque, Lisa est devenue l’une des aidantes naturelles de sa grand-mère à la santé déclinante. Ce rôle a rapidement éveillé son intérêt à l’égard de la psychologie alors même qu’elle terminait ses études secondaires. Aujourd’hui, en tant qu’étudiante au baccalauréat spécialisé en psychologie appliquée de Bishop’s, Lisa s’est vu offrir une occasion unique de seconder William Bukowski au Laboratoire des relations interpersonnelles et du développement (Interpersonal Relationships and Development Laboratory) de l’Université Concordia.

« Le professeur Bukowski a décidé de me prendre sous son aile. Nous étudierons ensemble le bien-être et les différents types d’attachement chez les adolescents. Divers critères seront évalués afin d’avoir une vision globale de la question. Nous nous pencherons également sur le degré d’altruisme de ces adolescents. Comment se préoccupent-ils de leurs amis? De quelle façon cela vient-il influencer leur style d’attachement? », explique l’étudiante de 21 ans originaire de Montréal.

La participation à ce projet de recherche a été rendue possible grâce au Fonds BEST. « En tant qu’étudiante, je ne pouvais pas rêver d’une plus belle occasion. Je reçois un financement pour réaliser un projet qui me tient à cœur et qui m’ouvrira certaines portes en tant que future psychologue clinicienne et professeure de psychologie. Il s’agit d’une chance unique que je n’aurais pu trouver nulle part ailleurs. »

Lisa souhaite acquérir une expérience de recherche qui l’aidera à accéder aux études supérieures. Par cette expertise, elle espère également pouvoir contribuer davantage aux travaux de recherche toujours plus nombreux du département de psychologie de Bishop’s.

« En travaillant à Bishop’s dans un laboratoire de recherche auprès des professeures Lawford et Linden-Andersen, j’ai pu me rendre compte du travail effectué par les chercheurs. J’ai pu saisir tout ce que cela comporte. Cette constatation m’a poussée à travailler plus fort, parce que je sais à quel point la recherche peut changer la vie des gens », précise-t-elle.

À propos de son stage à venir avec le professeur Bukowski, elle ajoute : « Je n’ai jamais pensé à analyser des données selon autant de points de vue différents. J’espère apprendre comment travailler et mener de meilleurs travaux de recherche dans mon domaine. J’ai hâte de commencer! »