Category Diplômés
 

Chris Lesanko

Fondateur du First Steps Wellness Center
Classe de ’17

Être un étudiant-athlète signifie bien plus que de concilier les études et le sport. Ces étudiants incarnent d’importantes leçons sur l’esprit d’équipe, le dévouement et la gestion du temps. Cependant, la vie peut parfois nous jouer de mauvais tours. Lorsque Chris Lesanko, un joueur étoile de l’équipe de lacrosse des Gaiters de Bishop’s  est devenu quadriplégique en 2005 à la suite de lésions à la moelle épinière suite à un tragique accident, il a décidé de faire une différence dans sa vie et celles de son entourage. L’ouverture du First Steps Wellness Centre à Regina démontre la volonté de Chris Lesanko de mettre l’emphase sur le potentiel des gens et non leurs limites.

Chris Lesanko caressait le rêve d’ouvrir son propre centre de conditionnement physique depuis fort longtemps. « J’ai toujours fait de l’exercice et du conditionnement physique. Mes deux frères, plus âgés que moi, m’ont transmis leur passion tôt dans mon enfance, » se rappelle Chris. « Lorsque je me suis blessé en 2005, cet événement m’a plongé dans une réévaluation de mon état d’esprit. »

Déterminé à se remettre en forme, Lesanko a vite remarqué le manque flagrant de soins et de traitements de qualité pour les gens dans des situations similaires. Il perdit espoir d’améliorer sa condition. C’est à ce moment qu’il découvrit Project Walk en Californie.

« Je me suis inscrit l’année suivant ma blessure et ce fut une illumination, » explique le diplômé. Avec des traitements rigoureux et beaucoup de travail, Chris est passé d’un corps paralysé des pieds jusqu’au cou à un corps qui a gagné en mobilité au point de pouvoir manœuvrer ses bras et ainsi se déplacer avec un fauteuil roulant manuel. Cet espoir renouvelé fut la bougie d’allumage pour ouvrir le First Steps Wellness Centre.

Spécialisé dans la réadaptation des gens présentant des troubles neuromusculaires et aidant les individus à regagner l’usage de leurs membres par l’entremise de programmes intensifs d’exercices de réadaptation utilisant une technologie de pointe, le slogan du First Steps Wellness Centre est recognize potential, not limits (reconnaître le potentiel, pas les limites). « On ne connait jamais le plein potentiel d’une personne, » dévoile Lesanko. « Si vous sondez les clients de notre centre, ces derniers ont une certaine réserve lorsqu’ils subissent des blessures. Une fois qu’ils visitent le centre, ils découvrent tout ce qu’ils peuvent accomplir et réaliser. »

En 2005, avant que la vie de Lesanko prenne une tout autre trajectoire, il remporta le prestigieux prix de l’athlète masculin de l’année, une première à l’Université pour un joueur de lacrosse. Aujourd’hui, le diplômé s’implique plus que jamais dans ce sport. En plus de son travail au centre, il œuvre au sein du Saskatchewan Lacrosse Association, agit à titre de coordonnateur de programmes pour Standing Buffalo Lacrosse et de commissionnaire pour le Prairie Gold Lacrosse League, et siège au sein du conseil d’administration du Regina Field Lacrosse Board.

Mais son dévouement dans le domaine du sport ne s’arrête pas là. Chaque année, il organise un tournoi de golf pour amasser des fonds pour sa réadaptation. « En tant que fondateur de First Steps, je dois tout de même payer mon accès, puisque c’est un organisme à but non lucratif. Nous dépendons des frais déboursés par les clients pour garder le centre ouvert et gérer les frais d’exploitation, et nous leur donnons les meilleurs prix possibles, » explique-t-il.

L’an dernier, un des membres du conseil d’administration a défié Lesanko d’effectuer un élan de golf. « Au début, je pensais que ce serait impossible. Cependant, grâce à la technologie, il est possible d’obtenir un kart de golf qui permet de s’asseoir pour réaliser son coup. Avec beaucoup de pratique, j’ai trouvé la bonne technique pour procéder au coup d’envoi de notre tournoi. »

Bien que la pandémie ait forcé le tournoi à prendre un tout autre virage, l’athlète a trouvé l’expérience virtuelle « très impressionnante. » Huit équipes du Canada et des États-Unis ont joué en direct de leur terrain de prédilection. « Une équipe de diplômés de Bishop’s s’est jointe à l’événement en direct de Montréal, » nous a-t-il confié.

L’Université Bishop’s fut le dernier arrêt de Chris en tant qu’étudiant-athlète. « Je suis allé dans un collège au Vermont durant ma première année grâce à une bourse de la NCAA. Par la suite, j’ai fréquenté l’Université de Regina, pour ensuite terminer mon aventure à Bishop’s. L’Université Bishop’s fut de loin l’établissement le plus réconfortant, où les professeurs, les étudiants et mes coéquipiers étaient tous chaleureux et accueillants. »

Ce sens de la communauté que Lesanko a ressenti dès son arrivée à Bishop’s fut amplifié lorsqu’il s’est blessé. « Mes coéquipiers sont venus me visiter à l’hôpital. Je séjournais dans un hôpital francophone où je ne maîtrisais pas la langue; leur présence fut rassurante et témoigne de l’ADN de Bishop’s. Ils ont été à mes côtés jusqu’à l’arrivée de mes parents et ma famille. Bishop’s est une communauté tissée serrée. Tout le monde s’entraide. »

Avant sa blessure, Chris Lesanko envisageait de graduer en 2006 ou 2007. En utilisant la même détermination qui lui a permis d’avancer dans tous les aspects de sa vie, Chris a persévéré et a obtenu son diplôme de l’Université Bishop’s en 2017.

Kirsten Dobler

Récipiendaire du Prix Jeune diplômée 2020
Classe de ’17

Le Prix Jeune Diplômé fut créé pour célébrer les contributions d’un individu dans leur champ d’expertise, que ce soit pour leur apport au sein de la communauté ou pour leur rayonnement au niveau professionnel. Le but de ce prix est de reconnaître une ou un diplômé récent qui continue à faire rayonner l’Université Bishop’s dans leur coin de pays et de célébrer leur parcours et réussites avec le réseau des diplômés ainsi qu’avec les étudiants actuels de l’Université.

Cette année, le prix a été remis à Kirsten Dobler qui a obtenu son baccalauréat en sciences de l’éducation (B.A.) en 2016 ainsi que son baccalauréat en éducation (B.Ed) en 2017. Suivant l’obtention de ses diplômes, Kirsten a déménagé à Kitkatla, dans la partie nord de la Colombie-Britannique, pour enseigner à l’école indépendante Lax Klan auprès de la nation Gitxaala. Les membres de la communauté Gitxaala ont élu domicile dans leur village depuis plus de 10 000 ans. Kirsten fut chaudement accueillie par la communauté afin qu’elle puisse mettre à l’œuvre les acquis de son parcours universitaire à Bishop’s en plus de son travail au sein de Transformative Praxis: Malawi. Cette expérience fut formatrice et a permis à Kirsten de saisir l’importance pour les enseignants d’apprendre la langue des communautés autochtones et de l’utiliser dans leur routine en classe. Par la suite, elle s’est installée sur le territoire Liǧ ʷiłdax̌ ʷ situé à Campbell River, en Colombie-Britannique afin de maîtriser la langue Lik̓ ʷala, enseigner dans un programme bilingue Kʷak̓ ʷala/Lik̓ ʷala pour les élèves à la maternelle, et de devenir une membre active dans la communauté.

Kirsten étudie présentement à l’Université de Victoria, où elle complète sa maîtrise en éducation, avec une spécialisation en revitalisation des langues autochtones. De plus, elle dirige le programme bilingue Kʷak̓ ʷala/Lik̓ ʷala à l’école primaire Ripple Rock de Campbell River et enseigne, en compagnie de ses collègues, dans leurs langues maternelles, soient Kʷak̓ ʷala et Lik̓ ʷala.  Prochainement, le programme sera disponible pour les étudiants de maternelle et de première année. Elle participe au programme Mentor-Apprentice afin de bien maîtriser les deux langues.

Malgré son horaire chargé, Kirsten s’implique énormément dans la protection des droits autochtones, dans le combat contre le racisme et dans l’éducation auprès de son réseau sur les personnes autochtones. La diplômée Amanda Moore ‘16, qui a nominé Kirsten pour le prix de Jeune diplômée de l’année, tarit d’éloges à l’égard de Kirsten: « Kirsten est dédiée à faire de notre monde, un endroit plus inclusif et de protéger son héritage et celui des autres. Elle m’a permis de comprendre et d’observer les nombreuses injustices dans le monde. Je suis extrêmement inspirée. »

L’Université Bishop’s enseigne à ses étudiants de croire en leurs convictions et d’avoir un impact positif dans le monde. Kirsten Dobler a fait le choix de consacrer sa vie à la préservation de sa culture, qui perd de ses plumes aux mains de la structure coloniale du Canada. En enseignant aux jeunes générations sur leur héritage et en créant un espace sécuritaire pour qu’ils puissent développer leur sentiment d’appartenance et d’être Autochtone, elle renforce sa culture et la maintient en vie. « Kirsten croit dur comme fer à sa mission et compte bien la protéger pour toujours. »

Alex Demers

Ancien directeur de la gestion des équipements et de la logistique
Classe de ’07

Avec sa longueur de 11 000 pieds, sa largeur de 200 pieds et sa hauteur de 500 pieds, le nouveau pont Champlain est une réelle merveille (et le traverser est un véritable plaisir!). La construction de ce dernier fut colossale, tant à cause de sa situation géographique, traversant le fleuve Saint-Laurent et joignant l’île de Montréal à la Rive-Sud, que sa réalisation pendant nos rigoureux hivers québécois, ainsi que le fait que l’ancien pont, situé à un jet de pierre du chantier, était toujours utilisé par les automobilistes.

« Nous avions plus de 1 300 pièces surdimensionnées provenant de partout au Québec ainsi que de l’Espagne, mais nous n’avions pas la possibilité de les recevoir sur le site. » explique Alex Demers ‘07, qui, au moment de la construction, était directeur de la gestion des équipements et de la logistique chez SNC-Lavalin ainsi que directeur de l’approvisionnement, de la gestion des équipements et de la logistique pour Signature sur le Saint-Laurent, le consortium qui a géré le projet.

Des contraintes imprévues entourant le transport des matériaux et des équipements vers le site ont forcé Demers et son équipe à concevoir de nouvelles façons de déplacer les matériaux vers le site et à établir une stratégie multimodale de logistique.

« Nous assemblions un Lego géant », dit-il. « Nous devions utiliser des bateaux, des péniches, des trains, des camions modifiés et des grues uniques. Une fois les Lego terminés, des milliers de camions venaient sur le chantier avec les plus petits morceaux. Nous devions bâtir une équipe d’employés un peu fous pour travailler avec des idées tout aussi folles! »

Et ils ont travaillé très fort. Demers et son équipe ont réussi un véritable miracle en matière de transport, en coordonnant les livraisons de pièces préfabriquées en béton de Drummondville ainsi que les structures en acier provenant de Québec, Trois-Rivières et Terrebonne, sans oublier les énormes coiffes de pilier et les travées principales provenant d’Espagne, et le transport fluvial de matériaux sur le fleuve.

Un défi exigeant comportant une série interminable de mésaventures et de problèmes. Ce fut néanmoins l’un des moments marquants dans la carrière Demers. « Ce pont m’a apporté tant de joie », dit le diplômé. « Je suis fier d’avoir fait partie de cet héritage. Mon fils est né à mi-chemin dans l’aboutissement du projet. Au fil du temps, mon fils grandira et traversera ‘le pont de Papa’. Ce qui est extraordinaire, c’est que plus de 1600 personnes ont travaillé sur le pont et, à un moment quelconque dans leurs vies, leurs familles surnommeront également ce pont le ‘pont de Maman’, le ‘pont de Grand-papa’.»

Demers a toujours possédé ce talent pour faire avancer les choses. Avec son baccalauréat en administration des affaires (double majeure en gestion des systèmes d’information et marketing) et une mineure en économie, le sens de l’organisation et de la prévoyance étaient naturellement acquis. Suivant l’obtention de son diplôme, il est retourné à Calgary pour œuvrer dans les domaines de la logistique et de l’entreposage. Rapidement, Demers prit les rênes de son équipe, gérant ainsi l’équipe ainsi que de multiples entrepôts. « Je crois que l’entreprise a reconnu les compétences acquises lors de mon passage à Bishop’s. J’ai appris à m’adapter à diverses situations, à défier le statu quo et à trouver un équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle. » nous confie Demers.

Depuis ses études à Bishop’s, sa vie a pris une trajectoire ascendante. Demers a participé à de nombreux projets en Australie ainsi qu’en Turquie avant de s’établir à Montréal pour s’attaquer au projet du pont Champlain. Après avoir travaillé des heures et des heures sans prendre de repos durant deux ans, Demers et sa famille ont déménagé en Floride et pris une sabbatique d’un an tout en cherchant la prochaine grande aventure. « Juste avant notre déménagement, on m’a demandé de collaborer sur un projet pour l’aéroport international Montréal-Trudeau », nous avoue-t-il. « Essentiellement, le projet consistait à construire la station de l’aéroport pour le Réseau express métropolitain (REM). Le REM est un nouveau réseau qui relie différentes régions de la grande couronne montréalaise au centre-ville de Montréal. Ce serait un projet intéressant qui vient complémenter le projet précédent, un autre point d’entrée dans la ville. »

Demers demeure très ancré à Bishop’s. Il garde d’incroyables souvenirs de ses années en tant que joueur de rugby pour les Gaiters de Bishop’s et il maintient des contacts avec certains de ses professeurs. « Plusieurs professeurs ont fait la différence dans mon parcours universitaire. Nous gardons le contact via Facebook et LinkedIn, et je sais pertinemment que je pourrais prendre le téléphone et les contacter à tout moment lorsque le besoin se présente. Ils font encore directement ou indirectement partie de ma vie. C’est une caractéristique unique à Bishop’s qu’on n’observe pas ou peu dans d’autres universités. »

Article tiré du magazine Bishop’s University, no. 53, Automne 2019

Melissa MacCoubrey

Directrice narrative chez Ubisoft Québec
Classe de ’16

Alors qu’elle aidait ses parents à déménager, Melissa MacCoubrey a été surprise par une vieille trouvaille: « Nous avons trouvé des vieux journaux intimes très embarrassants et nous sommes tombés sur l’un d’entre eux de quand j’avais onze ans. Déjà à l’âge de onze ans, il était écrit que je voulais travailler dans les jeux vidéo. » Aujourd’hui, MacCoubrey vit son rêve d’enfance en créant des histoires et des récits complets en tant que Directrice narrative chez Ubisoft Québec pour des jeux tels que le plus récent Assassin’s Creed Odyssey.

Autant son métier est créatif et passionnant, en particulier quand il s’agit d’assister à des séances de capture de mouvement, autant MacCoubrey admet qu’il ne s’agit pas toujours d’un jeu d’enfant (jeu de mots voulu et assumé). Le point culminant de la carrière de MacCoubrey jusqu’à présent a été de pousser et d’inciter son équipe à rendre les jeux notés AAA (l’équivalent d’un blockbuster au cinéma) plus inclusifs. Pour la première fois dans l’histoire d’Assassin’s Creed, les joueurs peuvent choisir de jouer le rôle d’un personnage féminin pour la durée entière du jeu. « J’ai toujours poussé très fort pour pouvoir aider mon équipe à prendre une telle décision », explique MacCoubrey. « Je pense que c’est le moment de ma carrière dont je suis la plus fière jusqu’à présent. »

C’est pendant son passage à Bishop’s que MacCoubrey a décroché un poste chez Ubisoft Montréal en tant que stagiaire en écriture. Ayant étudié l’anglais et le théâtre, et très impliquée dans les arts, elle pense que « c’est la combinaison de compétences de vie et de compétences scolaires qui m’a vraiment aidée à me rendre où je devais être. » Son conseil pour les étudiants qui cherchent à faire carrière dans l’industrie du jeu? « Je sais que les gens détestent qu’on leur dise d’être eux-mêmes », dit-elle en riant. « Mais honnêtement, c’est ce qui vous fait entrer. Nous pouvons vous apprendre la structure; mais pour autant que vous ayez des idées et la passion, ça vous démarquera. »

Alexandra Bachand

Parfumeure et artiste en art olfactif
Classe de ’97

Est-ce qu’une odeur vous a déjà plongé tête première dans un vieux souvenir? Peut-être votre lieu de pique-nique préféré en tant qu’enfant, ou le parfum familier d’un être cher? Experte en la matière, Alexandra Bachand connaît la puissance de notre mémoire olfactive.

Une parfumeure indépendante et artiste en art olfactif, deux professions rare au Canada et à travers le monde, Bachand est le nez-compositeur de la maison du parfum La Grange du Parfumeur, qu’elle a co-fondée en 2015 avec son mari. Là, elle formule, compose et fabrique dans son propre laboratoire. « Le processus me prend habituellement un an ou deux. Dans une formule, il y a environ 30 à 50 ingrédients. » Étant donné qu’aucune formation officielle en parfumerie n’est offerte au Canada, Bachand a étudié et obtenu son diplôme de la Perfumery Art School en Angleterre.

Son parcours de parfumeure a été tout sauf typique. Après avoir étudié les beaux-arts à Bishop’s, elle explique que: «la chimie n’était pas ma porte d’entrée, c’était à travers les arts. »  Bachand se souvient des odeurs de peintures et de solvants qui tourbillonnaient dans l’air du pavillon des arts Molson et, à ce jour, « ces odeurs me replongent encore dans le passé. C’était une période d’apprentissage très importante dans ma vie. »

L’amour de l’histoire joue un autre rôle important dans la vie de Bachand, qui se sentait véritablement chez elle à étudier entre les murs des bâtiments historiques de Bishop’s. Ces deux intérêts se marient parfaitement dans son travail d’artiste olfactive, où elle crée des installations combinant des visuels et des odeurs pour offrir un récit immersif à un public et « ramener les gens à différentes époques dans le temps. »

Son dernier projet sur la Renaissance italienne a fait ressurgir de nombreux souvenirs de Bishop’s. « C’était une période dans mes cours d’histoire de l’art qui m’ont marqué. J’étais tellement amoureuse de tout ce qui touchait à l’art italien. » À l’époque, Bachand avait eu l’idée de composer quelque chose inspiré de la Renaissance; un rêve qu’elle a conservé pendant de nombreuses années. Cette année, après qu’un directeur artistique lui ait proposé un projet pour célébrer le 500ème anniversaire de la mort de Leonard De Vinci, elle était émerveillée. Au cours d’un voyage en Italie, elle est partie à la recherche des parfums de la vie de Mona Lisa. Bachand se souvient que lors de ses études universitaires, elle avait suivi un cours sur “les femmes dans l’art occidental qui a eu un impact énorme sur ma vie. Tout cela est revenu dans cette pièce en particulier car il capture la femme derrière l’art; Lisa Gherardini. »

Comme par hasard, Bachand à récemment retourné à Bishop’s pour montrer à ces enfants où elle était allée à l’université « J’étais très émotive parce que je faisais ce petit voyage en reliant les points, » Bachand rit. « C’est incroyable quand l’intuition et le processus créatif sont enfin réunis. Bishop’s m’a fourni un tremplin vers l’apprentissage artistique de la plus belle manière, et j’en suis vraiment fière. »