L’Université Bishop’s maintient le cap de la carboneutralité

À l’occasion du Jour de la Terre, l’Université Bishop’s annonce une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de sources détenues et contrôlées, maintenant ainsi le cap de la carboneutralité annoncée en avril 2023. L’objectif initial de l’Université misait l’atteinte de cette étape d’ici 2030.

« Cette nouvelle réduction des émissions de gaz à effet de serre reflète l’engagement continu de l’Université en faveur de la durabilité de l’environnement », indique Sébastien Lebel-Grenier, principal et vice-chancelier de l’Université Bishop’s. « Il est important pour nous de faire preuve d’une gérance responsable de l’environnement en continuant à mettre en œuvre des initiatives qui ont un impact positif sur notre campus, la communauté locale et au-delà. »

Pour compenser ses émissions de GES restantes, Bishop’s continue d’acheter des crédits de compensation de réduction de carbone pour des projets au Québec par l’intermédiaire de Carbone Boréal (406 tonnes au coût de 35 $ la tonne) et par l’intermédiaire de la plateforme de compensation carbone des Nations Unies Fundao-Santa Clara au Brésil (1 216 tonnes au coût de 3,70 $ la tonne). Cet investissement démontre l’engagement de Bishop’s envers le développement durable à l’échelle locale et mondiale.

Au fil du temps, Bishop’s a entrepris de nombreuses initiatives en matière de développement durable notamment la mise en œuvre de la boucle géothermique du campus qui a permis à Bishop’s de cesser d’utiliser le mazout et de diminuer de façon drastique la consommation de gaz naturel en s’appuyant davantage sur l’hydroélectricité pour chauffer ses bâtiments, la plantation de 10 500 arbres sur le campus en 2021 et le développement du programme d’agriculture et de systèmes alimentaires durables.

« Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, nous reconnaissons qu’il reste encore du travail à faire pour réduire d’autres sources d’émissions de gaz à effet de serre, telle la réduction des matières résiduelles et celles liées aux déplacements du personnel et des étudiants par exemple, » souligne Isabelle Goyette, Vice-principale, Finances et administration.

« Bishop’s prévoit s’attaquer à ses émissions restantes grâce à des initiatives favorisant les transports en commun, ainsi qu’en poursuivant la transition du chauffage au gaz naturel vers le chauffage électrique. L’université note également l’effet de captation de ses émissions de GES par les puits de carbone des forêts sur son campus de 550 acres ainsi que le Parc écoforestier de Johnville dont elle est copropriétaire avec l’Université de Sherbrooke, bien que cet effet bénéfique ne soit pas pris en compte dans le calcul actuel de carboneutralité. »

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Sonia Patenaude
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