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Bishop’s embauche le Pr. Joachim Jean-Jules en tant que nouveau Directeur du Bureau de la recherche et des études supérieures

Aux membres de la communauté de Bishop’s,

J’ai le plaisir de vous annoncer que l’Université a procédé à l’embauche du Pr. Joachim Jean-Jules à titre de Directeur du Bureau de la recherche et des études supérieures (BRÉS), afin d’appuyer les chercheurs de notre campus dans leur quête d’excellence académique.

Le Pr. Jean-Jules est enthousiaste à l’idée d’entreprendre le dialogue avec les chercheurs de l’Université Bishop’s afin d’être à l’écoute de leurs priorités et leurs besoins, ainsi que des manières dont le BRÉS et lui-même seront le mieux en mesure d’apporter leur soutien.

L’Université est reconnaissant envers la Doyenne des sciences, la Pre. Kerry Hull, qui a accepté de prendre la responsabilité de Directrice du BRÉS pour l’intérim. Je tiens aussi à souligner les contributions de la Pre. Samia Mihoub qui occupait jusqu’à récemment le rôle d’Agente aux subventions de recherche, pour son travail exceptionnel au cours des dernières années. Nous remercions également Jimmy Couturier, Coordonnateur aux études supérieures, ainsi que Blazena Sokol, Adjointe administrative, pour leur engagement sans failles ainsi que leurs efforts soutenus au cours de la période intérimaire.

Le Pr. Jean-Jules a obtenu un doctorat en administration des affaires de l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’un MBA de l’Université du Québec à Montréal et une maîtrise en gestion de projets de l’Université du Québec. Il était jusqu’à récemment Directeur de la recherche au sein du Canadian Institute for Entrepreneurship and Management.

Je vous invite à vous joindre à moi pour souhaiter la bienvenue au sein de Bishop’s au Pr. Jean-Jules et lui souhaiter beaucoup de succès dans sa tâche cruciale,

Pr. Andrew Webster
Vice-principal, académique et recherche 

Études de deuxième cycle à l’Université Bishop’s : Une trajectoire improbable, une expérience inspirante

Veeresh Pavate a obtenu un baccalauréat en sciences informatiques et en administration de l’Université Bishop’s en 2005. Après quelques années sur le marché du travail, où il a enseigné au niveau collégial et travaillé au privé, Veeresh décide de revenir à l’Université Bishop’s pour réaliser une maîtrise en éducation (M.Ed.) en leadership, société et langage dans l’espoir de combiner ses deux champs d’expertise, soit l’enseignement et les technologies d’apprentissage. Il complètera sa maîtrise en 2018, malgré le défi considérable posé par une condition médicale dont il a hérité à la naissance : Veeresh souffre de thalassémie, une condition génétique qui mène à une production dangereusement basse d’hémoglobine dans le sang et qui l’oblige à se rendre, à toutes les quatre semaines, au Centre de santé de l’Université McGill, où il reçoit des transfusions sanguines.

C’est au cours de ses études de maîtrise que Veeresh découvre les recherches et le leadership de Christopher Stonebanks, professeur à la Faculté d’éducation. C’est grâce à lui que Veeresh découvre la recherche-action, soit la recherche entreprise afin de résoudre un problème précis, habituellement en collaboration avec les individus ou les parties prenantes directement touchés par le problème en question. Remarquant l’enthousiasme et la curiosité de son étudiant, le professeur Stonebanks lui suggère de poursuivre ses études au niveau doctoral. C’est une idée qui titille Veeresh, qui a néanmoins certaines hésitations. Est-ce une option envisageable étant donné sa condition? Un doctorat sur les technologies d’apprentissage lui permettrait-il d’apporter une contribution significative à la société? Son professeur note son hésitation, et prend le temps de le rencontrer et d’échanger de manière franche et ouverte. « Il me demandait sans cesse : qu’est-ce qui te rendra heureux? Te sentiras-tu épanoui? » explique Veeresh. « Cela m’a fait réfléchir : ce que je veux, réellement, c’est avoir un impact positif sur les gens qui, comme moi, souffrent de thalassémie. Je veux leur montrer qu’ils peuvent aller au bout de leurs rêves, qu’ils ne sont pas obligés de se cacher ni de baisser les bras. Dans plusieurs pays, cette condition est encore considérée honteuse. Ici, au Canada, trop peu de gens comprennent cette condition, ses impacts et les besoins de ceux qui en souffrent. »

C’est ainsi que Veeresh a trouvé sa vocation en éducation de la santé. Le professeur Richard Hovey, spécialiste des soins axés sur le patient et sur la communication à la Faculté de médecine dentaire de l’Université McGill, supervise maintenant les études doctorales de Veeresh. La thèse de doctorat de ce dernier sera une étude phénoménologique des défis que pose la thalassémie à ceux qui en souffrent.

Des études en sciences informatiques, en éducation, puis dans une Faculté de médecine dentaire représentent une trajectoire hors du commun, mais c’est précisément cette trajectoire, rendue possible grâce à la formation libérale que le passage de Veeresh à l’Université Bishop’s lui a permis d’acquérir. « J’ai maintenant un profil très multidisciplinaire en raison de ma formation à Bishop’s, et je crois que, par conséquent, je peux apporter une dimension intéressante à ce type de recherche. Mais, et c’est le plus important, c’est cette trajectoire unique qui me permettra d’apporter une contribution significative à la société et enfin d’être moi-même. »

Veeresh Pavate

Études de deuxième cycle à l’Université Bishop’s : des recherches en calcul et en résolution de problèmes

Tianqi Xiao, originaire de Chine, a 23 ans. Elle est arrivée au Canada en 2011 et a complété ses études secondaires en Ontario. Elle a ensuite obtenu un baccalauréat en sciences informatiques de l’Université MacEwan, en Alberta. C’est lorsqu’elle évaluait ses options pour des études de deuxième cycle en informatique que son choix s’est arrêté sur l’Université Bishop’s. « J’aimais le petit campus et l’ambiance amicale ici, dit-elle. Le Bureau des admissions m’a beaucoup aidée dans ma demande d’admission, et j’ai vite rencontré des étudiants qui ont accepté de me faire visiter ma nouvelle université ainsi que la ville de Sherbrooke. » Tianqi est aujourd’hui inscrite à la Maîtrise type recherche en sciences informatiques et travaille sous la direction du professeur Stefan Bruda, dont les publications avaient déjà piqué sa curiosité. En tant qu’étudiante à la maîtrise à l’Université Bishop’s, Tianqi compte réaliser un projet de recherche portant sur le développement de méthodes formelles et d’intelligence artificielle pour permettre aux ordinateurs de mieux résoudre des problèmes. Elle profite déjà pleinement de cette université de petite taille : « Il est facile pour moi de prendre rendez-vous avec mon superviseur et d’échanger avec lui. De plus, j’ai formé un groupe d’étude avec quelques étudiants de mon programme. Cela nous aide à être rigoureux dans nos travaux. Quand je sais que je suis redevable à quelqu’un, je suis plus motivée à me concentrer sur mon travail, et c’est tellement plus agréable! »

Tianqi Xiao

Études de deuxième cycle à l’Université Bishop’s: Faire face à la distribution inéquitable des ressources en éducation

Yuyin NingYuyin Ning, originaire de Chine, est diplômée depuis juin 2018 du programme de Maîtrise en éducation (M.Ed.) en Leadership, Société et Langues. Ce programme, une maîtrise de type cours qui permet aux étudiants de poursuivre leur apprentissage et leur développement professionnel à titre de leaders en éducation, vise à offrir de nouvelles opportunités d’apprentissage en vue des importants besoins sociaux, culturels, numériques et économiques du vingt-et-unième siècle. Yuyin s’est sentie interpelée par cette formation en raison de l’attention portée sur le leadership en éducation et sur la promotion de l’équité en éducation et de la responsabilité sociale.

Son expérience en tant qu’étudiante de maîtrise à l’Université Bishop’s lui a ouvert les yeux à des enjeux très importants dans son domaine: « Au cours de mes études, j’ai porté une attention toute particulière à la distribution inéquitable de ressources en éducation. Au lieu d’aborder ce sujet de manière isolée, j’ai pu y jeter des regards croisés en adoptant des perspectives sociologiques, psychologiques, philosophiques, etc. » Quand on lui a offert la chance de participer au projet Transformative Praxis Malawi en 2017, Yuyin était enthousiaste à l’idée d’approfondir sa compréhension de ces enjeux. « J’ai vu un manque de ressources extrême ainsi qu’un accès limité à l’éducation pour les jeunes filles du Malawi. J’ai appris qu’il fallait se battre pour la responsabilité sociale et pour l’égalité des sexes, dit-elle. La situation ne fera qu’empirer si nous la négligeons. Souvent, les femmes ne savent même pas qu’elles sont privées d’occasions de poursuivre leur éducation. »

Selon Yuyin, les cours qu’elle a suivis lors de sa maîtrise à Bishop’s ont élargi ses connaissances en éducation et ont consolidé ses habiletés de leadership et de pensée critique. Ils lui ont permis d’aborder de nouvelles perspectives au sujet de l’éducation, fort différentes de celles que l’on retrouve dans son pays d’origine. Elle est maintenant prête à se lancer dans une carrière de pédagogue et de leader en éducation, elle compte une variété d’habiletés et de ressources et elle possède une meilleure compréhension des enjeux auxquels elle devra faire face. « Cette maîtrise a jeté des bases solides qui me permettront d’être un membre, et même un leader de la communauté éducative et de faire en sorte que ma voix soit entendue dans des conversations locales et internationales au sujet de l’éducation dans le monde. »

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Sabrina D’Amour, étudiante en physique à l’Université Bishop’s, remporte le Prix Relève (MESI) – Excelle Science

Le concours Chapeau, les filles et son volet Excelle Science célèbre les efforts réalisés par des femmes qui, inscrites à un programme de formation professionnelle ou technique ou au baccalauréat dans une discipline des sciences et des technologies, se dirigent vers l’exercice d’un métier traditionnellement masculin. Sabrina D’Amour, étudiante au baccalauréat en physique à l’Université Bishop’s, recevait le 18 juin dernier le Prix Relève (MESI) – Excelle Science – lors d’un gala tenu à l’Assemblée Nationale. D’une valeur de 3000 $, ce prix prestigieux est offert par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.

L’intérêt de Sabrina pour l’astrophysique et sa soif de comprendre le fonctionnement de l’univers remonte à son enfance. « J’étais celle qui enseignais des choses que j’avais apprises à mes parents » nous confie l’étudiante. « Tu sais ce que c’est un supernova, papa? C’est une étoile qui explose! ».

Curieuse et passionnée, Sabrina a choisi un parcours multidimensionnel qui lui a permis de toucher à plusieurs sphères d’apprentissage : les sciences de la nature, l’enseignement des sciences au niveau secondaire, les sciences de la santé. En complétant son baccalauréat en physique à l’Université Bishop’s, elle continuera sa formation dans sa langue seconde, l’anglais. Ce dont elle est le plus fière, toutefois, c’est de pouvoir travailler à titre d’assistante de recherche sur une étude portant sur les exoplanètes à l’Agence spatiale canadienne, un contrat qu’elle a obtenu grâce au professeur Jason Rowe. Après avoir complété son baccalauréat, Sabrina espère entamer des études en médecine et devenir membre des Forces canadiennes afin de poursuivre son rêve de devenir astronaute.  Ce métier lui permettrait de mettre en pratique des connaissances dans plusieurs domaines : l’astronomie, la médecine, la géologie et l’ingénierie, entre autres.

Ce prix a une signification particulière pour Sabrina, elle qui souhaite vivre pleinement sa passion et désire apporter des idées novatrices dans un milieu majoritairement masculin. « Les hommes peuvent apprendre des femmes, mais les femmes apprennent aussi des hommes. Alors une femme doit faire plus que prendre sa place dans un milieu masculin, elle doit partager avec ses collègues et apporter sa propre perspective à la discussion. »

L’Université Bishop’s est extrêmement fière de Sabrina et de ses étudiantes et étudiants, qui, à travers leurs études et leurs implications dans la communauté, aspirent à devenir des leaders inspirants.

Sabrina D’Amour, étudiante en physique à l’Université Bishop’s, remporte le Prix Relève (MESI) – Excelle Science

Les données d’une nouvelle étude montrent la valeur que les Canadiens accordent à la recherche pour l’avenir du Canada

OTTAWA – La très vaste majorité des Canadiens croient en l’importance de la recherche pour l’avenir du Canada comme chef de file de l’innovation.

En cette période de rentrée parlementaire, les récentes données d’un sondage réalisé par Abacus Data montrent que les électeurs estiment que la recherche est essentielle pour permettre au Canada de devenir un leader de l’innovation, pour préserver les économies locales et pour résoudre les problèmes les plus urgents, comme les changements climatiques, les inégalités en matière de revenus, les maladies infectieuses et les migrations humaines.

Les participants au sondage estiment aussi que la recherche universitaire devrait être financée à des niveaux concurrentiels à l’échelle internationale, et que le fait de ne pas investir dans l’enseignement supérieur indiquerait un manque de vision. Les résultats de l’étude révèlent que les Canadiens ont confiance dans le talent des grands chercheurs de demain et qu’ils reconnaissent la nécessité de soutenir leurs travaux afin qu’ils puissent collaborer avec leurs collègues étrangers.

Ces résultats arrivent à point nommé. En effet, en avril dernier, le Comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral à la science fondamentale a publié son rapport dans lequel il recommande de réinvestir massivement dans un solide écosystème de recherche et d’innovation pour le Canada. Le milieu de la recherche a exprimé tout son appui à ces recommandations.

« Les chercheurs canadiens ont les idées audacieuses qui mènent à des percées spectaculaires. Ces esprits curieux ont toutefois besoin de soutien pour produire les résultats qui garantiront un bel avenir à notre pays, a déclaré Paul Davidson, président-directeur général d’Universités Canada. Les résultats de l’étude montrent que les Canadiens sont optimistes par rapport à la capacité du Canada à devenir un chef de file mondial, et ils veulent que soient soutenues les découvertes et l’innovation que génère la recherche universitaire. »

Le sondage révèle entre autres que :

  • 92 pour cent des Canadiens sont en faveur de porter le financement de la recherche universitaire à des niveaux comparables à ceux de nos concurrents étrangers.
  • 94 pour cent des Canadiens considèrent que la collaboration internationale en matière de recherche universitaire est un moyen de relever les défis mondiaux.
  • 94 pour cent des Canadiens appuient les mesures visant à attirer les meilleurs chercheurs au monde dans nos universités et à donner à nos étudiants accès à la recherche de calibre mondial.
  • 92 pour cent des Canadiens considèrent que le pays doit soutenir les chercheurs jeunes, talentueux et de disciplines variées pour retenir le talent d’ici.

Le sondage a été effectué par Abacus Data pour le compte d’Universités Canada, auprès de 1500 adultes canadiens âgés de 18 ans ou plus, du 27 juillet au 1er août 2017. Un rapport complet des résultats du sondage sera rendu public demain par Abacus Data.

Porte-parole des universités canadiennes au pays et à l’étranger, Universités Canada fait la promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au profit de tous les Canadiens.

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Renseignements :
Brenna Baggs
Gestionnaire des communications
bbaggs@univcan.ca
613 563-3961, poste 255

Études de deuxième cycle à l’Université Bishop’s: Étudier la mise en place d’un programme d’éthique et culture religieuse dans les régions rurales du Québec

Kassandra Norrie

Il y a environ dix ans, les écoles du Québec ont mis fin à l’éducation religieuse et ont mis en place un nouveau programme d’éthique et culture religieuse. Kassandra Norrie n’a pas vécu ce changement en tant qu’écolière, mais elle y a été exposée à l’Université Bishop’s en tant qu’étudiante à la Faculté d’éducation.

Cette transition n’a pas été réalisée de manière égale partout au Québec, constate-t-elle, et certains enseignants ont décidé de ne pas enseigner les religions du monde. Ce sont des décisions qui sont lourdes de conséquences : si l’enseignement en classe n’est pas équitable, les élèves ne sont pas exposés aux principes d’équité ni convaincus de leur importance. Les écoles sont généralement le reflet de leur communauté : voilà un constat généralement accepté. L’éducation que reçoivent les enfants peut être un bon indicateur du type de communauté qu’ils formeront à l’avenir.

Kassandra se pose donc la question suivante: comment les enseignants interprètent-ils et réagissent-ils à l’obligation d’enseigner des cours d’éthique et culture religieuse dans les écoles laïques du Québec? Cette obligation est-elle conforme ou contraire à leurs valeurs et à leur perception de leur rôle d’éducateurs et d’éducatrices? Quelles sont leurs perspectives sur l’éducation multiculturelle, surtout dans des régions plutôt homogènes comme les secteurs ruraux du Québec?

En tant qu’étudiante issue d’une communauté rurale québécoise, Kassandra Norrie a vécu l’expérience d’une éducation multiculturelle pour la première fois à l’Université Bishop’s. Elle était heureuse de constater que le curriculum changeait pour apporter de nouvelles expériences aux élèves du primaire et du secondaire, élèves qui, sans cela, n’auraient peut-être pas la chance de connaître d’autres cultures. Lorsqu’elle a commencé à travailler dans les écoles, cependant, quelle ne fut pas sa surprise de constater la variété de manières dont le programme d’éthique et culture religieuse était enseigné, particulièrement dans les écoles des régions rurales!

Après avoir obtenu son baccalauréat en éducation à l’Université Bishop’s, Kassandra se considérait chanceuse d’avoir établi des liens avec des professeurs de la Faculté d’éducation et d’avoir eu la chance d’en apprendre davantage sur leurs travaux de recherche. Elle a quitté Bishop’s, enseigné durant quelques années, puis elle a débuté un programme de maîtrise ailleurs. C’est la chance qu’elle a eue de travailler à titre d’assistante de recherche sur un projet financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et dirigé par le professeur Christopher Stonebanks, et de s’en inspirer pour ses propres recherches de maîtrise, qui l’a poussée à revenir à Bishop’s pour poursuivre des études de deuxième cycle en éducation.